MANUEL ADMINISTRATEUR

Architecture

GeoNature possède une architecture modulaire et s’appuie sur plusieurs « services » indépendants pour fonctionner :

  • UsersHub et son sous-module d’authentification Flask (https://github.com/PnX-SI/UsersHub-authentification-module) sont utilisés pour gérer le schéma de BDD ref_users (actuellement nommé utilisateurs) et l’authentification. UsersHub permet une gestion centralisée de ses utilisateurs (listes, organismes, applications), utilisable par les différentes applications de son système d’informations.

  • TaxHub (https://github.com/PnX-SI/TaxHub) est utilisé pour la gestion du schéma de BDD ref_taxonomy (actuellement nommé taxonomie). L’API de TaxHub est utilisée pour récupérer des informations sur les espèces et la taxonomie en général.

  • Un sous-module Flask (https://github.com/PnX-SI/Nomenclature-api-module/) a été créé pour une gestion centralisée des nomenclatures (https://github.com/PnX-SI/Nomenclature-api-module/), il pilote le schéma ref_nomenclature.

  • ref_geo est le schéma de base de données qui gère le référentiel géographique. Il est utilisé pour gérer les zonages, les communes, le MNT, le calcul automatique d’altitude et les intersections spatiales.

GeoNature a également une séparation claire entre le backend (API: intéraction avec la base de données) et le frontend (interface utilisateur). Le backend peut être considéré comme un « service » dont se sert le frontend pour récupérer ou poster des données. NB : Le backend et le frontend se lancent séparément dans GeoNature.

_images/design-geonature.png

Base de données

Dans la continuité de sa version 1, GeoNature V2 utilise le SGBD PostgreSQL et sa cartouche spatiale PostGIS. Cependant l’architecture du modèle de données a été complétement revue.

La base de données a notamment été refondue pour s’appuyer au maximum sur des standards, comme le standard d’Occurrences de taxons du SINP (Voir http://standards-sinp.mnhn.fr/category/standards/occurrences-de-taxons/).

La base de données a également été traduite en Anglais et supporte désormais le multilangue.

Les préfixes des schémas de BDD sont désormais standardisés : ref_ concerne les référentiels externes, gn_ concerne les schémas du coeur de GeoNature et pr_ les schémas des protocoles.

Autres standards :

  • Noms de tables, commentaires et fonctions en anglais

  • Pas de nom de table dans les noms de champs

  • Nom de schema éventuellement dans nom de table

Schéma simplifié de la BDD :

http://geonature.fr/docs/img/admin-manual/GN-schema-BDD.jpg
  • En jaune, les schémas des réferentiels.

  • En rose, les schémas du coeur de GeoNature

  • En bleu, les schémas des protocoles et sources de données

  • En vert, les schémas des applications pouvant interagir avec le coeur de GeoNature

Depuis la version 2.0.0-rc.4, il faut noter que les permissions (CRUVED) ont été retirées du schéma utilisateurs (ref_users) de UsersHub pour l’intégrer dans GeoNature dans un schéma gn_permissions, à ajouter en rose.

Modèle simplifié de la BDD (2017-12-15) :

_images/2017-12-15-GN2-MCD-simplifie.jpg

Dernière version complète de la base de données (GeoNature 2.1 / 2019-08) :

_images/2019-08-GN2-1-MCD.png

Les relations complexes entre les schémas ont été grisées pour faciliter la lisibilité.

Administration avec Alembic

À partir de la version 2.7.5 de GeoNature, la gestion du schéma de la base de données se fait avec l’outil Alembic. Celui-ci fonctionne grâce à des fichiers de migration qui sont appliqués de manière atomique (via une transaction) à la base de données, leur application étant enregistré dans la table public.alembic_version permettant en chaque instant de savoir dans quel état la base de données se trouve.

Les fichiers de migrations de GeoNature se trouve dans le dossier backend/geonature/migrations/versions/. Il est possible pour n’importe quelle dépendance ou module GeoNature de fournir également des fichiers de migrations. Pour que ceux-ci soient détectés par Alembic, il suffira de définir un point d’entrée dans le setup.py de la dépendance ou du module concerné :

setuptools.setup(
    …,
    entry_points={
        'alembic': [
            'migrations = my_module:migrations',
        ],
    },
    …
)

Il est également possible de spécifier l’emplacement de révisions Alembic manuellement dans la configuration de GeoNature. Cela est nécessaire entre autre pour UsersHub afin de pouvoir manipuler son schéma alors que UsersHub n’est usuellement pas installé dans le venv de GeoNature (seul UsersHub-authentification-module l’est) :

[ALEMBIC]
VERSION_LOCATIONS = '/path/to/usershub/app/migrations/versions'

Chaque fichier de migration est caractérisé par :

  • un identifiant, e.g. f06cc80cc8ba

  • une branche : Les branches permettent de séparer les fichiers de migrations afin de pouvoir les appliquer séparément. Par exemple, pour un déploiement de TaxHub sans GeoNature, il peut être intéressant de créer le schéma taxonomie sans créer les schémas de GeoNature, et ainsi gérer indépendamment les migrations de chaque schéma.

  • un ancêtre : Lorsqu’un fichier de migration représente l’évolution d’un état antérieur de la base de données, l’ancêtre indique dans quelle version la base de données doit se trouver avant d’appliquer le-dis fichier de migration.

  • des dépendances : Il est possible d’indiquer qu’une migration nécessite qu’une ou plusieurs autres migrations aient été préalablement appliquées. Par exemple, ceci permet d’indiquer que le schéma de GeoNature nécessite les schémas taxonomie et utilisateurs.

Les commandes Alembic sont disponibles grâce à la sous-commande db de la commande geonature :

$ geonature db --help

Les deux sous-commandes status et autoupgrade sont spécifiques à GeoNature afin d’aider à l’utilisation d’Alembic.

La commande status permet de visualiser les branches et l’ensemble de leurs révisions. Pour chaque révision est indiqué si celle-ci est appliquée à la base de données. Si une branche a au moins sa première révision d’appliquée, alors un petit symbole indique si cette branche est à jour, c’est-à-dire si toutes les révisions de la branche ont été appliquées () ou si la branche est en retard, c’est-à-dire que celle-ci contient des révisions qui ne sont pas encore appliquées à la base de données (×).

[geonature ✓]
  [x] ┰ f06cc80cc8ba geonature schemas 2.7.5
  [x] ┃ c0fdf2ee7f4f auto update cor_area_synthese
  [x] ┃ 7077aa76da3d bump dependencies
  [x] ┃ 2a2e5c519fd1 fix gn_synthese.get_default_nomenclature_value
  [x] ┃ 5f4c4b644844 delete cascade on  cor_dataset_territory and cor_dataset_protocol
  [x] ┃ 2aa558b1be3a add schema gn_profiles
  [x] ┃ 1eb624249f2b add default value in additionalFields bib
  [x] ┃ 7471f51011c8 change index_vm_valid_profiles_cd_ref to unique index
  [x] ┃ 9a9f4971edcd fix altitude trigger
  [x] ┃ 6f7d5549d49e delete view v_synthese_validation_forwebapp
  [x] ┣┓ dde31e76ce45 remove old profile function
  [x]  ┃ 61e46813d621 Update synthese sensitivity
  [x]  ┃ dfec5f64ac73 Fix sensitivity algorithm
  [x]  ┃ ac08dcf3f27b Do not auto-compute diffusion_level
  [x] ┃ 30edd97ae582 Remove gn_export.t_config_exports
  [x] ┗┛ 1dbc45309d6e Merge sensitivity
[geonature-samples ✓]
  [x] ─ 3d0bf4ee67d1 geonature samples
[habitats ✓]
  [x] ─ 62e63cd6135d create ref_habitats schema
[habitats_inpn_data ✓]
  [x] ┰ 46e91e738845 insert inpn data in ref_habitats schema
  [x] ┸ 805442837a68 correction on habref data
[ign_bd_alti ✓]
  [x] ─ 1715cf31a75d Insert default French DEM (IGN 250m BD alti)
[ign_bd_alti_vector]
  [ ] ─ 87651375c2e8 Vectorize French DEM
[nomenclatures ✓]
  [x] ┰ 6015397d686a create ref_nomenclature schema 1.3.9
  [x] ┃ 11e7741319fd fix ref_nomenclatures.get_default_nomenclature_value
  [x] ┃ f8c2c8482419 fix ref_nomenclatures.get_default_nomenclature_value
  [x] ┸ b820c66d8daa fix ref_nomenclatures.get_nomenclature_label
[nomenclatures_inpn_data ✓]
  [x] ─ 96a713739fdd insert inpn data in ref_nomenclatures
[nomenclatures_taxonomie ✓]
  [x] ─ f5436084bf17 add support for taxonomy into ref_nomenclatures
[nomenclatures_taxonomie_inpn_data ✓]
  [x] ─ a763fb554ff2 insert taxonomic inpn data in ref_nomenclatures
[occhab ✓]
  [x] ─ 2984569d5df6 create occhab schema
[occhab-samples]
  [ ] ─ 21f661247023 insert occhab sample data
[occtax ✓]
  [x] ┰ 29c199e07eaa create occtax schema
  [x] ┃ addb71d8efad create occtax export view
  [x] ┃ f57107d2d0ad fix get_default_nomenclature_value
  [x] ┃ 494cb2245a43 trigger comportement
  [x] ┸ 944072911ff7 update synthese data (bug occtax trigger)
[occtax-samples ✓]
  [x] ─ cce08a64eb4f insert occtax sample data
[occtax-samples-test]
  [ ] ─ 2a0ab7644e1c occtax sample test
[ref_geo ✓]
  [x] ┰ 6afe74833ed0 ref_geo schema
  [x] ┃ e0ac4c9f5c0a add indexes on FK referencing l_areas.id_area
  [x] ┸ 4882d6141a41 add regions in area types
[ref_geo_fr_departments ✓]
  [x] ─ 3fdaa1805575 Insert French departments in ref_geo
[ref_geo_fr_municipalities ✓]
  [x] ─ 0dfdbfbccd63 Insert French municipalities in ref_geo
[ref_geo_fr_regions ✓]
  [x] ─ d02f4563bebe Insert French regions in ref_geo
[ref_geo_fr_regions_1970 ✓]
  [x] ─ 05a0ae652c13 Insert French regions 1970-2016 in ref_geo
[ref_geo_inpn_grids_1 ✓]
  [x] ─ 586613e2faeb Insert INPN 1×1 grids in ref_geo
[ref_geo_inpn_grids_10 ✓]
  [x] ─ ede150d9afd9 Insert INPN 10×10 grids in ref_geo
[ref_geo_inpn_grids_5 ✓]
  [x] ─ 7d6e98441e4c Insert INPN 5×5 grids in ref_geo
[ref_sensitivity_inpn ✓]
  [x] ─ 7dfd0a813f86 Insert INPN rules in sensitivity referential
[sql_utils ✓]
  [x] ─ 3842a6d800a0 Add public shared functions
[taxhub ✓]
  [x] ─ fa5a90853c45 taxhub
[taxhub-admin ✓]
  [x] ─ 3fe8c07741be taxhub
[taxonomie ✓]
  [x] ┰ 9c2c0254aadc create taxonomie schema version 1.8.1
  [x] ┃ 7540702c6407 cd_ref utility functions
  [x] ┃ 98035939bc0d find_all_taxons_parents
  [x] ┃ c93cbb35cfe4 set default value for id_liste
  [x] ┸ 4fb7e197d241 create taxonomie.v_bdc_status view
[taxonomie_attributes_example]
  [ ] ─ aa7533601e41 add attributes exemple to taxonomie
[taxonomie_inpn_data ✓]
  [x] ─ f61f95136ec3 insert inpn data in taxonomie schema
[taxonomie_taxons_example]
  [ ] ─ 8222017dc3f6 add taxons exemple to taxonomie
[usershub ✓]
  [x] ┰ 9445a69f2bed UsersHub
  [x] ┸ 6ec215fe023e upgrade utilisateurs schema
[usershub-samples ✓]
  [x] ─ f63a8f44c969 UsersHub samples data
[utilisateurs ✓]
  [x] ┰ fa35dfe5ff27 utilisateurs schema 1.4.7 (usershub 2.1.3)
  [x] ┃ 830cc8f4daef add additional_data field to bib_organismes
  [x] ┃ 5b334b77f5f5 fix v_roleslist_forall_applications
  [x] ┃ 951b8270a1cf add unique constraint on bib_organismes.uuid_organisme
  [x] ┸ 10e87bc144cd get_id_role_by_name()
[utilisateurs-samples ✓]
  [x] ─ 72f227e37bdf utilisateurs sample data

La commande autoupgrade permet de mettre automatiquement à jour toutes les branches dont au moins une révision est appliquée lorsque celles-ci possèdent une ou plusieurs révisions non appliquées. Cette commande est appelée par le script migration.sh lors d’une mise à jour de la base de données. Elle accepte également les paramètres -x qui sont alors fournis à la commande upgrade lorsque appelée sur chaque branche en retard.

La commande heads permet de lister l’ensemble des branches disponibles, ainsi que la dernière révision disponible pour chaque branche :

$ geonature db heads
e0ac4c9f5c0a (ref_geo) (effective head)
7077aa76da3d (geonature) (head)
586613e2faeb (ref_geo_inpn_grids_1) (head)
1715cf31a75d (ign_bd_alti) (effective head)
3d0bf4ee67d1 (geonature-samples) (head)
0dfdbfbccd63 (ref_geo_fr_municipalities) (head)
7d6e98441e4c (ref_geo_inpn_grids_5) (head)
87651375c2e8 (ign_bd_alti_vector) (head)
3fdaa1805575 (ref_geo_fr_departments) (effective head)
ede150d9afd9 (ref_geo_inpn_grids_10) (head)
3842a6d800a0 (sql_utils) (effective head)
951b8270a1cf (utilisateurs) (effective head)
72f227e37bdf (utilisateurs-samples) (effective head)
f5436084bf17 (nomenclatures_taxonomie) (effective head)
6015397d686a (nomenclatures) (effective head)
96a713739fdd (nomenclatures_inpn_data) (effective head)
a763fb554ff2 (nomenclatures_taxonomie_inpn_data) (effective head)
4fb7e197d241 (taxonomie) (effective head)
aa7533601e41 (taxonomie_attributes_example) (head)
3fe8c07741be (taxhub-admin) (head)
8222017dc3f6 (taxonomie_taxons_example) (head)
f61f95136ec3 (taxonomie_inpn_data) (effective head)
fa5a90853c45 (taxhub) (effective head)
46e91e738845 (habitats_inpn_data) (effective head)
62e63cd6135d (habitats) (effective head)

La commande history permet de lister l’ensemble de fichier de révisions. Il est également possible de lister les révisions devant être appliquées pour passer d’un état à un autre. Par exemple, voici la liste des révisions à appliquer pour passer d’une base de données vierge (base) à une base avec la branche nomenclatures_inpn_data à jour (head) :

$ geonature db history -r base:nomenclatures_inpn_data@head
<base> (6015397d686a) -> 96a713739fdd (nomenclatures_inpn_data) (effective head), insert inpn data in ref_nomenclatures
<base> (fa35dfe5ff27, 3842a6d800a0) -> 6015397d686a (nomenclatures) (effective head), create ref_nomenclature schema 1.3.9
<base> -> 3842a6d800a0 (sql_utils) (effective head), Add public shared functions
<base> -> fa35dfe5ff27 (utilisateurs), utilisateurs schema 1.4.7 (usershub 2.1.3)

Si vous avez déjà une base de données existante correspondant à une installation de GeoNature en version 2.7.5 et que vous passez à Alembic, vous pouvez l’indiquer grâce à la commande suivante :

$ geonature db stamp f06cc80cc8ba

Il est possible que votre base de données contienne quelques données supplémentaires (référentiel géographique des communes, …), qu’il faut donc indiquer à Alembic aussi. Reportez-vous aux notes de versions de la release 2.8.0 de GeoNature afin de consulter la liste des révisions à éventuellement « stamper ».

Vous pouvez demander à Alembic dans quel état se trouve votre base de données avec la commande current :

$ geonature db current
62e63cd6135d (effective head)
f06cc80cc8ba
3842a6d800a0 (effective head)
9c2c0254aadc
72f227e37bdf (effective head)
fa35dfe5ff27
6015397d686a (effective head)
6afe74833ed0
a763fb554ff2 (effective head)
f5436084bf17 (effective head)
46e91e738845 (effective head)
f61f95136ec3 (effective head)
96a713739fdd (effective head)

La liste obtenue contient, pour chaque branche, la dernière migration appliquée. Notons toutefois que Alembic ne stocke pas l’ensemble de cette liste dans la table public.alembic_revision, mais se restreint uniquement aux migrations dont l’application ne peut être déduit des indications de dépendances.

Il est possible de n’afficher que les informations liées à une révision avec la commande show :

$ geonature db show f06cc80cc8ba
Rev: f06cc80cc8ba
Parent: <base>
Also depends on: 72f227e37bdf, a763fb554ff2, 46e91e738845, 6afe74833ed0
Branch names: geonature
Path: backend/geonature/migrations/versions/f06cc80cc8ba_2_7_5.py

    geonature schemas 2.7.5

    Revision ID: f06cc80cc8ba
    Create Date: 2021-08-10 14:23:55.144250

L’absence de l’indication (head) à côté du numéro de révision indique qu’il ne s’agit pas de la dernière révision disponible pour la branche geonature. Vous pouvez alors mettre à jour cette branche avec la commande upgrade :

$ geonature db upgrade geonature@head

Il est possible de monter des branches optionnelles pour, par exemple, bénéficier des mailles 10×10 dans son référentiel géographique :

$ geonature db upgrade ref_geo_inpn_grids_10@head -x data-directory=./tmp_geo

L’ensemble des branches disponibles est décrit dans la sous-section ci-après.

L’argument -x permet de fournir des variables à usage des fichiers de migrations. Dans le cas des migrations de données de zones géographiques, celles-ci supporte la variable data-directory permettant de spécifier où doivent être cherchées et éventuellement téléchargées les données géographiques. Si l’argument n’est pas spécifié, un dossier temporaire, supprimé à la fin de la procédure, sera utilisé.

Pour supprimer les mailles 10×10 de son référentiel géographique, on utilisera :

$ geonature db downgrade ref_geo_inpn_grids_10@base

Dans le cas d’une branche contenant plusieurs migrations, on pourra appliquer ou désappliquer chaque migration individuellement avec upgrade branch@+1 ou downgrade branch@-1. Il est également possible de référencer directement un numéro de migration.

Si l’on souhaite appliquer une migration manuellement, ou si l’on souhaite la modifier, il est possible de passer l’argument --sql aux commandes upgrade et downgrade afin de récupérer le code SQL de la migration. Cela ne fonctionne toutefois pas avec certaines migrations telles que les migrations de données géographiques, en raison d’import SQL nécessitant de manipuler directement le curseur SQLAlchemy.

Pour créer un nouveau fichier de migration afin d’y placer ses évolutions de la base de données, on utilisera la commande suivante :

$ geonature db revision -m "add table gn_commons.t_foo" --head geonature@head
  Generating […]/backend/geonature/migrations/versions/31250092bce3_add_table_gn_commons_t_foo.py ...  done

La documentation d’Alembic liste les opérations prises en charge. Certaines opérations complexes telles que la création de trigger ne sont pas prévues, mais il reste toujours possible d’exécuter du SQL directement avec l’opérateur op.execute.

Description des branches

Cette section liste les branches Alembic disponibles et leur impact sur la base de données.

  • sql_utils : Fournit quelques fonctions SQl utilitaires dans le schéma public. Fourni par Utils-Flask-SQLAlchemy.

  • geonature : Créé les schémas propres à GeoNature (gn_commons, gn_synthese, …).

  • geonature-samples : Insère quelques données d’exemple en base.

  • taxonomie : Créé le schéma taxonomie. Fournie par TaxHub.

  • nomenclatures : Crée le schéma ref_nomenclatures. Fourni par Nomenclature-api-module.

  • nomenclatures_inpn_data : Insère le référentiel des nomenclatures de l’INPN en base. Fourni par Nomenclature-api-module.

  • nomenclatures_taxonomie : Complète le schéma ref_nomenclatures pour accueillir les nomenclatures liées à la taxonomie.

  • nomenclatures_taxonomie_inpn_data : Insère les nomenclatures liées à la taxonomie en base.

  • utilisateurs : Installe le schéma utilisateurs. Fournie par UsersHub-authentification-module.

  • utilisateurs-samples : Insère des données d’exemples (utilisateurs, groupes) dans le schéma utilisateurs. Fourni par UsersHub-authentification-module.

  • habitats : Créé le schéma ref_habitats. Fourni par Habref-api-module.

  • habitats_inpn_data : Insère le référentiel HABREF de l’INPN en base. Fourni par Habref-api-module.

  • ref_geo : Créé le schéma ref_geo. Fourni par RefGeo.

Si vous utilisez TaxHub, vous pouvez être intéressé par les branches suivantes :

  • taxhub : Déclare l’application TaxHub dans la liste des applications. Fourni par TaxHub.

  • taxhub-admin : Associe le groupe « Grp_admin » issue des données d’exemple à l’application UsersHub et au profil « Administrateur » permettant aux utilisateurs du groupe de se connecter à TaxHub. Fourni par TaxHub.

Si vous utilisez UsersHub, vous pouvez être intéressé par les branches suivantes :

  • usershub : Déclare l’application UsersHub dans la liste des applications. Fourni par UsersHub.

  • usershub-samples : Associe le groupe « Grp_admin » issue des données d’exemple à l’application UsersHub et au profil « Administrateur » permettant aux utilisateurs du groupe de se connecter à UsersHub. Fourni par UsersHub.

Les branches ci-après sont totalement optionnelles :

  • ref_geo_inpn_grids_1 : Insère les mailles 1×1 km (INPN) dans le référentiel géographique (type de zone M1).

  • ref_geo_inpn_grids_5 : Insère les mailles 5×5 km (INPN) dans le référentiel géographique (type de zone M5).

  • ref_geo_inpn_grids_10 : Insère les mailles 10×10 km (INPN) dans le référentiel géographique (type de zone M10).

  • ref_geo_fr_municipalities : Insère les communes françaises (IGN février 2020) dans le référentiel géographique (type de zone COM).

  • ref_geo_fr_departments : Insère les départements français (IGN février 2020) dans le référentiel géographique (type de zone DEP).

  • ign_bd_alti : Insère le modèle numérique de terrain (MNT) de l’IGN en base.

  • ign_bd_alti_vector : Vectorise le MNT.

Note : pour plusieurs fichiers de révision, notamment liés au référentiel géographique ou nécessitant des données INPN, il est nécessaire de télécharger des ressources externes. Il est possible d’enregistrer les données téléchargées (et ne pas les re-télécharger si elles sont déjà présentes) avec -x data-directory=… :

$ geonature db upgrade …@head -x data-directory=./data/

Gestion des droits

Accès à GeoNature et CRUVED

Les comptes des utilisateurs, leur mot de passe, email, groupes et leur accès à l’application GeoNature sont gérés de manière centralisée dans l’application UsersHub. Pour qu’un rôle (utilisateur ou groupe) ait accès à GeoNature, il faut lui attribuer un profil de « Lecteur » dans l’application GeoNature, grâce à l’application UsersHub qui va modifier la table utilisateurs.cor_role_app_profil.

La gestion des droits (permissions) des rôles, spécifique à GeoNature, est ensuite gérée dans un schéma (gn_permissions) depuis le module ADMIN de GeoNature. Voir https://docs.geonature.fr/user-manual.html#gestion-des-permissions.

La gestion des permissions dans GeoNature, comme dans beaucoup d’applications, est liée à des actions (Create / Read / Update / Delete aka CRUD). Pour les besoins métier de l’application, nous avons rajouté deux actions : « Exporter » et « Valider » (non utilisée), ce qui donne le CRUVED : Create / Read / Update / Validate / Export / Delete.

Chaque module peut utiliser toutes ou certaines de ces actions.

Selon les modules, on peut appliquer des filtres sur ces actions. Notamment des filtres d’appartenance (portée / scope) :

  • Portée 1 = Seulement mes données. Cela concerne les données sur lesquels je suis :

    • observateur

    • personne ayant effectuée la saisie de la donnée

    • personnellement acteur du jeu de données de la donnée

    • personne ayant saisi le JDD de la donnée

  • Portée 2 = Les données de mon organisme. Portée 1 + :

    • les données sur lesquelles mon organisme est acteur du JDD de la donnée

Exemple :

  • Utilisateur 1 peut effectuer l’action « DELETE » sur « SES DONNEES »

  • Utilisateur Admin peut effectuer l’action « UPDATE » sur « TOUTES LES DONNEES » (sans filtre d’appartenance)

Ces permissions sont attribuées module par module, et éventuellement sur des objets de certains modules.

Cas particulier de l’action « C »

Dans les modules de saisie (comme Occtax), on veut que des utilisateurs puissent saisir uniquement dans certains JDD.
La liste des JDD ouverts à la saisie est contrôlée par l’action « CREATE » du module dans lequel on se trouve.
Comme il n’est pas « normal » de pouvoir saisir dans des JDD sur lesquels on n’a pas les permissions de lecture, la portée de l’action « CREATE » vient simplement réduire la liste des JDD sur lesquels on a les permissions de lecture (« READ »).
Même si la portée de l’action « CREATE » sur le module est supérieure à celle de l’action « READ », l’utilisateur ne verra que les JDD sur lesquels il a des permissions de lecture.

Permissions d’administrateur

Chaque module (ou sous-module) définit ses permissions disponibles lors de son installation. Cependant une fois installé, aucun utilisateur n’a de permission sur un nouveau module. Il faut les définir explicitement.

Une commande dédiée permet d’ajouter toutes les permissions sur tous les modules à un groupe ou utilisateur ayant le rôle d’administrateur. Cette commande peut être relancée après l’installation d’un nouveau module :

# changer "Grp_Admin" par le nom de votre groupe d'administrateur si vous l'avez changé
geonature permissions supergrant --group --nom "Grp_admin"

Récapitulatif

  • Dans GeoNature on peut attribuer à un role des actions possibles dans un module, sur lesquels on peut ajouter des filtres (définis dans la table gn_permissions.t_permissions).

  • 6 actions sont possibles dans GeoNature : Create / Read / Update / Validate / Export / Delete (aka CRUVED).

  • Différents types de filtre existent. Le plus courant est le filtre d’appartenance (portée) : 2 filtres d’appartenance sont attribuables à des actions : Mes données / Les données de mon organisme. La synthèse dispose aussi d’un filtre de sensibilité.

  • Des fonctions PostgreSQL ont aussi été intégrées pour faciliter la récupération de ces informations (gn_permissions.cruved_for_user_in_module, gn_permissions.does_user_have_scope_permission, …)

  • Si un utilisateur n’a aucune permission sur un module, alors il ne lui sera pas affiché dans le menu latéral et il ne pourra pas y accéder

  • Il est aussi possible de ne pas utiliser UsersHub pour gérer les utilisateurs et de connecter GeoNature à un CAS (voir configuration). Actuellement ce paramétrage est fonctionnel en se connectant au CAS de l’INPN (MNHN)

A noter que toutes les actions et tous les filtres n’ont pas été implémentées dans tous les modules. Elles le sont en fonction des besoins de chaque module. Chaque module définit la liste de ses permissions disponibles (actions et filtres).

Nomenclatures

  • Toutes les valeurs des listes déroulantes sont gérées dans une table générique ref_nomenclatures.t_nomenclatures

  • Elles s’appuient sur les nomenclatures du SINP (http://standards-sinp.mnhn.fr/nomenclature/) qui peuvent être désactivées ou completées

  • Chaque nomenclature est associée à un type (ref_nomenclatures.bib_nomenclatures_types), et une vue par type de nomenclature a été ajoutée pour simplifier leur usage

  • Ces nomenclatures sont gérées dans un sous-module pour pouvoir les réutiliser (ainsi que leur mécanisme) dans d’autres applications : https://github.com/PnX-SI/Nomenclature-api-module/

  • Les identifiants des nomenclatures et des types de nomenclature sont des serials (entiers auto-incrémentés) et ne sont pas prédéfinis lors de l’installation, ni utilisées en dur dans le code des applications. En effet, les nomenclatures peuvent varier en fonction des structures. On utilise le cd_nomenclature et le mnémonique du type de nomenclature pour retrouver dynamiquement l”id_nomenclature d’une nomenclature. C’est cependant cet identifiant qu’on stocke au niveau des données pour garantir l’intégrité référentielle

  • Chaque nomenclature peut être associée à un règne ou un group2inpn (ref_nomenclatures.cor_taxref_nomenclature) pour proposer des nomenclatures correspondants à un taxon

  • Il est possible de désactiver des nomenclatures en passant la valeur de la colonne active en false.

  • Les valeurs par défaut sont définies dans chaque module

  • Pour Occtax c’est dans pr_occtax.defaults_nomenclatures_value. Elles peuvent être définies pour chaque type de nomenclature ainsi que par organisme, règne et/ou group2inpn

  • Si organisme = 0 alors la valeur par défaut s’applique à tous les organismes. Idem pour les règnes et group2inpn

  • La fonction pr_occtax.get_default_nomenclature_value permet de renvoyer l’id de la nomenclature par défaut

  • Ces valeurs par défaut sont aussi utilisées pour certains champs qui sont cachés (statut_observation, floutage, statut_validation…) mais ne sont donc pas modifiables par l’utilisateur

  • Il existe aussi une table pour définir des valeurs par défaut générales de nomenclature (ref_nomenclatures.defaults_nomenclatures_value)

  • Elles peuvent être administrées dans le module Admin de GeoNature.

Métadonnées

  • Elles sont gérées dans le schéma gn_meta basé sur le standard Métadonnées du SINP (http://standards-sinp.mnhn.fr/category/standards/metadonnees/).

  • Elles permettent de gérer des jeux de données, des cadres d’acquisition, des acteurs (propriétaire, financeur, producteur…) et des protocoles.

  • Elles peuvent être administrées dans le module Métadonnées de GeoNature.

  • Les acteurs sont quant à eux gérés dans la table utilisateurs.bib_organismes et donc paramétrables dans UsersHub.

Données SIG

  • Le schéma ref_geo permet de gérer les données SIG (zonages, communes, MNT…) de manière centralisée, potentiellement partagé avec d’autres BDD

  • Il contient une table des zonages, des types de zonages, des communes, des grilles (mailles) et un MNT raster ou vectorisé (https://github.com/PnX-SI/GeoNature/issues/235)

  • La fonction ref_geo.fct_get_area_intersection permet de renvoyer les zonages intersectés par une observation en fournissant sa géométrie

  • La fonction ref_geo.fct_get_altitude_intersection permet de renvoyer l’altitude min et max d’une observation en fournissant sa géométrie

  • Les intersections d’une observation avec les zonages sont stockées au niveau de la synthèse (gn_synthese.cor_area_synthese) et non au niveau de la donnée source pour alléger et simplifier leur gestion

Profils de taxons

Introduction

GeoNature dispose d’un mécanisme permettant de calculer des profils pour chaque taxon en se basant sur les données validées présentes dans la Synthèse de l’instance.

Ces profils sont stockés dans un schéma dédié gn_profiles, et plus précisément dans les deux vues matérialisées suivantes :

  1. La vue matérialisée gn_profiles.vm_valid_profiles comporte des informations générales sur chaque taxon :

  • L’aire d’occurrences

  • Les altitudes extrêmes d’observation du taxon

  • Les dates de première et de dernière observation

  • Le nombre de données valides pour le taxon considéré

  1. La vue matérialisée gn_profiles.vm_cor_taxon_phenology comporte les « combinaisons » d’informations relatives à la phénologie des taxons (voir détail des calculs ci-dessous) :

  • La période d’observation

  • Le stade de vie (activable ou non)

  • Les altitudes min et max

  • Les altitudes « fiables » en écartant les valeurs extrêmes

  • Le nombre de données correspondant à cette « combinaison phénologique »

La fonction gn_profiles.refresh_profiles() permet de rafraichir ces vues matérialisées.

Pour lancer manuellement cette fonction, ouvrez une console SQL et exécutez la requête SELECT gn_profiles.refresh_profiles();.

Cette fonction est aussi diponible en tant que fonction GeoNature qu’il est préférable d’utiliser : geonature profiles update

Pour automatiser l’exécution de cette fonction (tous les jours à minuit dans cet exemple), créer une tâche planfiée.

Usage

Pour chaque taxon (cd_ref) disposant de données dans la vue gn_profiles.v_synthese_for_profiles (vue filtrée basée sur la synthèse de l’instance), un profil est généré. Il comporte l’aire d’occurrence, les limites altitudinales et les combinaisons phénologiques jugées cohérentes sur la base des données disponibles.

Ces profils sont déclinés sur :

  • Le module de validation permet d’attirer l’attention des validateurs sur les données qui sortent du « cadre » déjà connu pour le taxon considéré, et d’apporter des éléments de contexte en complément de la donnée en cours de validation

  • Le module Synthèse (fiche d’information, onglet validation) permet d’apporter des éléments de contexte en complément des données brutes consultées

  • Le module Occtax permet d’alerter les utilisateurs lors de la saisie de données qui sortent du « cadre » déjà connu pour un taxon considéré

  • Le processus de validation automatique permet de valider automatiquement les observations respectant le profil de taxons (non activé par défaut).

https://raw.githubusercontent.com/PnX-SI/GeoNature/develop/docs/images/validation.png https://raw.githubusercontent.com/PnX-SI/GeoNature/develop/docs/images/contexte_donnee.png

Plusieurs fonctions permettent de vérifier si une donnée de la synthèse est cohérente au regard du profil du taxon en question :

  • gn_profiles.check_profile_distribution : permet de vérifier si la donnée testée est totalement incluse dans l’aire d’occurrences déjà connue pour son taxon.

  • gn_profiles.check_profile_phenology : permet de vérifier si la phénologie d’une donnée (période, stade de vie, altitudes) est une combinaison déjà connue dans le profil du taxon

  • gn_profiles.check_profile_altitudes : permet de vérifier si une donnée est bien située dans la fourchette d’altitudes connue pour le taxon en question

Configuration et paramétrage

Paramètres de calcul des profils :

Le calcul des profils de taxons repose sur plusieurs variables, paramétrables soit pour tout le mécanisme, soit pour des taxons donnés.

Les paramètres généraux dans la table gn_profiles.t_parameters :

  • Le paramètre id_valid_status_for_profiles : permet de lister les id_nomenclatures des statuts de validation à prendre en compte pour les calculs des profils. Par exemple, en ne listant que les identifiants des nomenclatures « Certain -très probable » et « Probable », seules ces données valides seront prises en compte lors du calcul des profils (comportement par défaut). En listant tous les identifiants des nomenclatures des statuts de validation, l’ensemble des données alimenteront les profils de taxons.

  • Le paramètre id_rang_for_profiles : permet de lister les id_rang de Taxref à prendre en compte pour les calculs des profils. Par défaut, les profils ne sont calculés que pour les cd_ref correspondant à des Genres, Espèces et Sous-espèces.

  • Le paramètre proportion_kept_data définit le pourcentage de données à conserver lors du calcul des altitudes valides (gn_profiles.vm_cor_taxon_phenology), en retirant ainsi les extrêmes. Ce paramètre, définit à 95% par défaut, doit être compris entre 51 et 100% (voir détails ci-après).

Les deux premiers paramètres permettent de filtrer les données dans la vue gn_profiles.v_synthese_for_profiles. Cette vue comporte les données de la synthèse qui répondent aux paramètres et qui alimenteront les profils de taxons. Les clauses WHERE de cette vue peuvent être adaptées pour filtrer les données sur davantage de critères et répondre aux besoins plus spécifiques, mais sa structure doit rester inchangée.

Les paramètres définis par taxon le sont dans la table gn_profiles.cor_taxons_profiles_parameters :

Les profils peuvent être calculés avec des règles différentes en fonction des taxons. Ceux-ci sont définis au niveau du cd_nom, à n’importe quel rang (espèce, famille, règne etc). Ils seront appliqués de manière récursive à tous les taxons situés « sous » le cd_ref paramétré.

Dans le cas où un taxon hérite de plusieurs règles (une définie pour son ordre et une autre définie pour sa famille par exemple), les paramètres définis au plus proche du taxon considéré seront pris en compte.

Par exemple, s’il existe des paramètres pour le phylum « Animalia » (cd_nom 183716) et d’autres pour le renard (cd_nom 60585), les paramètres du renard seront appliqués en priorité pour cette espèce, mais les paramètres Animalia s’appliqueront à tous les autres animaux.

Les règles appliquables à chaque taxon sont récupérées par la fonction gn_profiles.get_profiles_parameters(cdnom).

Pour chaque cd_nom, il est ainsi possible de définir les paramètres suivants :

  • spatial_precision : La précision spatiale utilisée pour calculer les profils. Elle est exprimée selon l’unité de mesure de la projection locale de l’instance GeoNature : mètres pour le Lambert93, degré pour le WGS84 etc. Elle définit à la fois la taille de la zone tampon appliquée autour de chaque observation pour définir l’aire d’occurrences du taxon, ainsi que la distance maximale admise entre le centroïde et les limites d’une observation pour qu’elle soit prise en compte lors du calcul des profils (évite qu’une donnée imprécise valide à elle seule une grande zone).

  • temporal_precision_days : La précision temporelle en jours utilisée pour calculer les profils. Elle définit à la fois le pas de temps avec lequel la phénologie est calculée, ainsi que la précision temporelle minimale requise (différence entre date début et date fin de l’observation) pour qu’une donnée soit prise en compte dans le calcul des profils. Une précision de 365 jours ou plus permettra de ne pas tenir compte de la période (toutes les données seront dans une unique période de l’année).

  • active_life_stage : Définit si le stade de vie doit être pris en compte ou non lors du calcul des profils.

Par défaut, une précision spatiale de 2000m et une précision temporelle de 10j (décade) sont paramétrés pour tous les phylums, sans tenir compte des stades de vie.

A terme, d’autres variables pourront compléter ces profils : habitats (habref) ou comportement (nidification, reproduction, migration…) notamment.

Configuration - Activer/désactiver les profils :

Il est possible de désactiver l’ensemble des fonctionnalités liées aux profils dans l’interface, en utilisant le paramètre suivant dans le fichier geonature/config/geonature_config.toml

[FRONTEND]
  ENABLE_PROFILES = true/false

Calcul des phénologies

Pour chaque taxon, la phénologie est calculée en croisant dans un premier temps les périodes d’observations et, selon les paramètres, les stades de vie.

Pour chacune des combinaisons obtenues (période x stade de vie), sont alors calculées :

  • L’altitude minimale (toutes données comprises)

  • L’altitude maximale (toutes données comprises)

  • L’altitude minimale fiable (en retirant x% de données extrêmes selon le paramètre proportion_kept_data)

  • L’altitude maximale fiable (en retirant x% de données extrêmes selon le paramètre proportion_kept_data)

  • Le nombre de données valides correspondantes

Exclusion des données extrêmes

Afin que des données exceptionnelles, bien que valides, ne soient pas considérées comme une « norme », les profils permettent d’exclure un certain pourcentage de données extrêmes. Pour ce faire :

  • Le nombre de données exclues est systématiquement arrondi à l’entier supérieur, pour les extrêmes « bas » et les extrêmes « hauts »

  • Aucune altitude fiable n’est calculée s’il y a davantage de données exclues que de données conservées

  • Le paramètre proportion_kept_data doit donc être compris entre 51 et 100% : en dessous de 50%, le nombre de données supprimées est supérieur au nombre de données conservées, aucune altitude fiable ne sera calculée. Si le paramètre est à 100%, les altitudes fiables seront identiques aux altitudes extrêmes observées pour la période (et le stade) donnés

Il faut donc (1/[1- proportion_kept_data /100])+1 données pour que des altitudes fiables soient calculées, soit :

  • 101 données minimum par période/stade si proportion_kept_data =99

  • 51 données minimum par période/stade si proportion_kept_data =98

  • 21 données minimum par période/stade si proportion_kept_data =95

  • 11 données minimum par période/stade si proportion_kept_data =90

  • 3 données minimum par période/stade si proportion_kept_data =51

Fonctions

La base de données contient de nombreuses fonctions.

gn_synthese

Fonction

Paramètres

Résultat

Description

get_default_nomenclature_value

id_type_nomenclature, idorganism, regne, group2inpn

Entier

Function that return the default nomenclature id with a nomenclature type, organism id, regne, group2_inpn

fct_trig_insert_in_cor_area_synthese

geom

Trigger

Trigger intersectant la géométrie d’une observation avec tous les zonages

ref_geo

ref_geo.fct_get_altitude_intersection(IN mygeom geometry)
-- Fonction qui retourne l'altitude min et max de la géométrie passée en paramètre
ref_geo.fct_get_area_intersection(
  IN mygeom geometry,
  IN myidtype integer DEFAULT NULL::integer)
RETURNS TABLE(id_area integer, id_type integer, area_code character varying, area_name character varying)
-- Fonction qui retourne un tableau des zonages (id_area) intersectant la géométrie passée en paramètre
ref_geo.get_id_area_type(mytype character varying) RETURNS integer
--Function which return the id_type_area from the type_code of an area type

pr_occtax

pr_occtax.get_id_counting_from_id_releve(my_id_releve integer) RETURNS integer[]
-- Function which return the id_countings in an array (table pr_occtax.cor_counting_occtax) from the id_releve(integer)
get_default_nomenclature_value(mytype character varying, myidorganism integer DEFAULT 0, myregne character varying(20) DEFAULT '0', mygroup2inpn character varying(255) DEFAULT '0') RETURNS integer
--Function that return the default nomenclature id with wanteds nomenclature type, organism id, regne, group2_inp  --Return -1 if nothing matche with given parameters
pr_occtax.insert_in_synthese(my_id_counting integer) RETURNS integer[]

ref_nomenclatures

get_id_nomenclature_type(mytype character varying) RETURNS integer
--Function which return the id_type from the mnemonique of a nomenclature type
get_default_nomenclature_value(mytype character varying, myidorganism integer DEFAULT 0) RETURNS integer
--Function that return the default nomenclature id with wanteds nomenclature type (mnemonique), organism id
--Return -1 if nothing matche with given parameters
check_nomenclature_type_by_mnemonique(id integer , mytype character varying) RETURNS boolean
--Function that checks if an id_nomenclature matches with wanted nomenclature type (use mnemonique type)
check_nomenclature_type_by_cd_nomenclature(mycdnomenclature character varying , mytype character varying)
--Function that checks if an id_nomenclature matches with wanted nomenclature type (use mnemonique type)
check_nomenclature_type_by_id(id integer, myidtype integer) RETURNS boolean
--Function that checks if an id_nomenclature matches with wanted nomenclature type (use id_type)
get_id_nomenclature(
mytype character varying,
mycdnomenclature character varying)
RETURNS integer
--Function which return the id_nomenclature from an mnemonique_type and an cd_nomenclature
get_nomenclature_label(
myidnomenclature integer,
mylanguage character varying
)
RETURNS character varying
--Function which return the label from the id_nomenclature and the language
get_cd_nomenclature(myidnomenclature integer) RETURNS character varying
--Function which return the cd_nomenclature from an id_nomenclature
get_filtered_nomenclature(mytype character varying, myregne character varying, mygroup character varying)
RETURNS SETOF integer
--Function that returns a list of id_nomenclature depending on regne and/or group2_inpn sent with parameters.
calculate_sensitivity(
mycdnom integer,
mynomenclatureid integer)
RETURNS integer
--Function to return id_nomenclature depending on observation sensitivity
--USAGE : SELECT ref_nomenclatures.calculate_sensitivity(240,21);

gn_profiles

gn_profiles.get_profiles_parameters(mycdnom integer)
RETURNS TABLE (cd_ref integer, spatial_precision integer, temporal_precision_days integer, active_life_stage boolean,  distance smallint)
-- fonction permettant de récupérer les paramètres les plus adaptés (définis au plus proche du taxon) pour calculer le profil d'un taxon donné
-- par exemple, s'il existe des paramètres pour les "Animalia" des paramètres pour le renard, les paramètres du renard surcoucheront les paramètres Animalia pour cette espèce
gn_profiles.check_profile_distribution(
    in_geom geometry,
    profil_geom geometry
)
RETURNS boolean
--fonction permettant de vérifier la cohérence d'une donnée d'occurrence en s'assurant que sa localisation est totalement incluse dans l'aire d'occurrences valide définie par le profil du taxon en question
gn_profiles.check_profile_phenology(
    in_cd_ref integer,
    in_date_min date,
    in_date_max date,
    in_altitude_min integer,
    in_altitude_max integer,
    in_id_nomenclature_life_stage integer,
    check_life_stage boolean
)
RETURNS boolean
--fonction permettant de vérifier la cohérence d'une donnée d'occurrence en s'assurant que sa phénologie (dates, altitude, stade de vie selon les paramètres) correspond bien à la phénologie valide définie par le profil du taxon en question
--La fonction renvoie 'false' pour les données trop imprécises (durée d'observation supérieure à la précision temporelle définie dans les paramètres des profils).
gn_profiles.check_profile_altitudes(
  in_alt_min integer,
  in_alt_max integer,
  profil_altitude_min integer,
  profil_altitude_max integer
)
RETURNS boolean
--fonction permettant de vérifier la cohérence d'une donnée d'occurrence en s'assurant que son altitude se trouve entièrement comprise dans la fourchette altitudinale valide du taxon en question

Tables transversales

GeoNature contient aussi des tables de stockage transversales qui peuvent être utilisées par tous les modules. C’est le cas pour la validation, la sensibilité, l’historisation des modifications et les médias.

Cela permet de ne pas avoir à mettre en place des tables et mécanismes dans chaque module, mais de s’appuyer sur un stockage, des fonctions et développements factorisés, centralisés et partagés.

Ces tables utilisent notamment le mécanisme des UUID (identifiant unique) pour retrouver les enregistrements. Depuis une table source (Occtax ou un autre module) on peut retrouver les enregistrements stockées dans les tables transversales en utilisant un WHERE <TABLE_TRANSVERSALE>.uuid_attached_row = <MON_UUID_SOURCE> et ainsi retrouver l’historique de validation, les médias ou encore la sensibilité associés à une donnée.

Voir https://github.com/PnX-SI/GeoNature/issues/339

Triggers vers la synthèse

Voir ceux mis en place de Occtax vers Synthèse.

Cheminement d’une donnée Occtax :

  1. Formulaire Occtax

  2. Ecriture dans la table cor_counting_occtax et génération d’un nouvel UUID

  3. Trigger d’écriture dans la table verticale t_validations à partir de la valeur par défaut de la nomenclature de validation (gn_common.ref_nomenclatures.defaults_nomenclatures_value)

  4. Trigger d’écriture d’Occtax vers la synthèse (on ne maitrise pas l’ordre de ces 2 triggers qui sont lancés en même temps)

  5. Trigger de rapatriement du dernier statut de validation de la table verticale vers la synthèse.

Triggers dans la synthèse

Version 2.1.0 de GeoNature

https://geonature.fr/docs/img/2019-06-triggers-gn_synthese.jpg

Table : synthese

Table contenant l’ensemble des données. Respecte le standard Occurrence de taxon du SINP.

  • tri_meta_dates_change_synthese

    • BEFORE INSERT OR UPDATE

    • Mise à jour des champs meta_create_date et meta_update_date

  • tri_insert_cor_area_synthese

    • AFTER INSERT OR UPDATE OF the_geom_local

    • Mise à jour de la table cor_area_synthese

    • Actions :

      1. Si update : suppression des enregistrements de la table gn_synthese.cor_area_synthese avec l’id_synthese concerné

      2. Insertion des id_areas intersectant la géométrie de la synthèse dans gn_synthese.cor_area_synthese. Prise en compte de toutes les aires qu’elles soient ou non actives. Manque enable = true

  • tri_del_area_synt_maj_corarea_tax

    • BEFORE DELETE

    • Mise à jour des tables cor_area_taxon et cor_area_synthese

    • Actions :

      1. Récupération de l’ensemble des aires intersectant la donnée de synthèse

      2. Suppression des enregistrement de cor_area_taxon avec le cd_nom et les aires concernés

      3. Insertion dans cor_area_taxon recalculant les max, nb_obs et couleur pour chaque aire pour l’ensemble des données avec les aires concernées et le cd_nom concerné ne correspondant pas à la donnée supprimée

      4. Suppression des enregistrements de gn_synthese.cor_area_synthese

  • tri_update_cor_area_taxon_update_cd_nom

    • AFTER UPDATE OF cd_nom

    • Mise à jour de la table cor_area_taxon

    • Actions :

      1. Récupération de l’ensemble des aires intersectant la donnée de synthèse

      2. Recalcul cor_area_taxon pour l’ancien cd_nom via fonction gn_synthese.delete_and_insert_area_taxon

      3. Recalcul cor_area_taxon pour le nouveau cd_nom via fonction gn_synthese.delete_and_insert_area_taxon

Table : cor_area_synthese

Table contenant l’ensemble des id_areas intersectant les enregistrements de la synthèse

  • tri_maj_cor_area_taxon

    • AFTER INSERT OR UPDATE

    • Mise à jour des données de cor_area_taxon

    • Actions :

      1. Récupération du cd_nom en lien avec l’enregistrement cor_area_synthese

      2. Suppression des données de cor_area_taxon avec le cd_nom et id_area concernés

      3. Insertion des données dans cor_area_taxon en lien avec le cd_nom et id_area

Table : cor_observer_synthese

  • trg_maj_synthese_observers_txt

    • AFTER INSERT OR UPDATE OR DELETE

    • Mise à jour du champ observers de la table synthese

    • Actions :

      1. Construction de la valeur textuelle des observateurs

      2. Mise à jour du champ observer de l’enregistrement de la table synthese

FONCTIONS

  • delete_and_insert_area_taxon

    • Fonction qui met à jour la table cor_area_taxon en fonction d’un cd_nom et d’une liste d”id area

    • Actions :

      1. Suppression des enregistrement de la table cor_area_taxon avec le cd_nom et les id_area concernés

      2. Insertion des données dans cor_area_taxon

  • color_taxon

    • Fonction qui associe une couleur à une durée

    • Passer les couleurs en paramètres : table gn_commons.t_parameters ?

    • Passer la fonction en immutable

Modularité

Chaque module doit avoir son propre schéma dans la BDD, avec ses propres fichiers SQL de création comme le module OccTax : https://github.com/PnX-SI/GeoNature/tree/develop/contrib/occtax/data

Côté Backend, chaque module a aussi son modèle et ses routes : https://github.com/PnX-SI/GeoNature/tree/develop/contrib/occtax/backend

Idem côté Frontend, où chaque module a sa configuration et ses composants : https://github.com/PnX-SI/GeoNature/tree/develop/contrib/occtax/frontend/app

Mais en pouvant utiliser des composants du Cœur comme expliqué dans la documentation Developpeur.

Configuration

Pour configurer GeoNature, actuellement il y a :

  • Une configuration pour l’installation : config/settings.ini

  • Une configuration globale de l’application : <GEONATURE_DIRECTORY>/config/geonature_config.toml (générée lors de l’installation de GeoNature)

  • Une configuration optionnelle par module : placée dans le dossier de configuration de GeoNature (<GEONATURE_DIRECTORY>/config/)

  • Une table gn_commons.t_parameters pour des paramètres gérés dans la BDD

TODO : Partie « Configuration applicative » du schéma à mettre à jour, car caduque.

https://geonature.fr/docs/img/admin-manual/administration-geonature.png

Configuration générale de l’application

La configuration générale de GeoNature se fait dans le fichier config/geonature_config.toml. Une version minimaliste est générée à l’installation à partir du fichier config/settings.ini. Vous pouvez compléter votre configuration en vous inspirant des paramètres par défaut présents dans le fichier config/default_config.toml.example.

Depuis la version 2.12.0 de GeoNature, la configuration de GeoNature et de ses modules est envoyée dynamiquement du backend au frontend par l’API de GeoNature et ne nécessite donc plus de regénérer la configuration ni de rebuilder le frontend.

De plus, à chaque modification du fichier de configuration de GeoNature ou d’un de ses modules, le backend est rechargé automatiquement.

Cependant, si vous faites une erreur dans un des fichiers de configuration, le chargement automatique va entrainer un plantage de GeoNature. Dans ce cas, mme si l’erreur d’un des fichiers de configuration est corrigée, il faut redémarrer manuellement GeoNature avec la commande systemctl restart geonature.

Pour les versions précédentes de GeoNature, à chaque modification du fichier de configuration, vous devez :

  • relancer le backend : sudo systemctl restart geonature

  • regénérer le fichier de configuration du frontend :

source backend/venv/bin/activate
geonature generate-frontend-config
  • rebuilder le frontend :

cd frontend
nvm use
npm run build

Vous pouvez également lancer la commande geonature update-configuration qui génèrera la configuration frontend de GeoNature ainsi que de l’ensemble des modules installés avant de lancer le build du frontend.

Configuration d’un gn_module

Voir la rubrique concernant la configuration des modules.

Exploitation

Logs

  • Logs d’installation de GeoNature : geonature/install/install.log

  • Logs de GeoNature : /var/log/geonature/geonature.log

  • Logs du worker Celery : /var/log/geonature/geonature-worker.log

  • Logs de TaxHub : /var/log/taxhub.log

  • Logs de UsersHub : /var/log/usershub.log

Commandes GeoNature

GeoNature est fourni avec une série de commandes pour administrer l’application. Pour les exécuter, il est nécessaire d’être dans le virtualenv python de GeoNature

cd <GEONATURE_DIRECTORY>
source backend/venv/bin/activate

Le préfixe (venv) se met alors au début de votre invite de commande.

Voici la liste des commandes disponibles (aussi disponibles en tapant la commande geonature --help) :

  • activate-gn-module : Active un gn_module installé (Possibilité d’activer seulement le backend ou le frontend)

  • deactivate-gn-module : Désactive gn_un module activé (Possibilté de désactiver seulement le backend ou le frontend)

  • dev-back : Lance le backend en mode développement

  • generate-frontend-module-route : Génère ou regénère le fichier de routing du frontend en incluant les gn_module installés (Fait automatiquement lors de l’installation d’un module)

  • install-gn-module : Installe un gn_module

  • generate-frontend-config : Regénère le fichier de configuration du frontend. A exécuter suite à une modification du fichier geonature_config.toml (utile avant GeoNature 2.12.0)

  • update-module-configuration : Met à jour la configuration d’un module. A exécuter suite à une modification du fichier conf_gn_module.toml (utile avant GeoNature 2.12.0)

Effectuez geonature <nom_commande> --help pour accéder à la documentation et à des exemples d’utilisation de chaque commande.

Démarrer / arrêter les API

  • Démarrer GeoNature : systemctl start geonature

  • Arrêter GeoNature : systemctl stop geonature

  • Recharger GeoNature : systemctl reload geonature

  • Redémarrer GeoNature : systemctl restart geonature

  • Vérifier l’état de GeoNature : systemctl status geonature

Les mêmes commandes sont disponibles pour TaxHub en remplacant geonature par taxhub.

Supervision des services

Maintenance

Lors d’une opération de maintenance (montée en version, modification de la base de données…), vous pouvez rendre l’application momentanément indisponible.

Pour cela, désactivez la configuration Apache de GeoNature, puis activez la configuration du mode de maintenance :

sudo a2dissite geonature
sudo a2ensite geonature_maintenance
sudo apachectl restart

A la fin de l’opération de maintenance, effectuer la manipulation inverse :

sudo a2dissite geonature_maintenance
sudo a2ensite geonature
sudo apachectl restart

Attention : ne pas stopper le backend (des opérations en BDD en cours pourraient être corrompues)

  • Redémarrage de PostgreSQL

    Si vous effectuez des manipulations de PostgreSQL qui nécessitent un redémarrage du SGBD (sudo service postgresql restart), il faut impérativement lancer un redémarrage des API GeoNature et TaxHub pour que celles-ci continuent de fonctionner. Pour cela, lancez les commandes sudo systemctl restart geonature et sudo systemctl restart taxhub (GeoNature 2.8+).

    NB: Ne pas faire ces manipulations sans avertir les utilisateurs d’une perturbation temporaire des applications.

Paramètres Gunicorn

Voici les paramètres de Gunicorn par défaut :

  • GUNICORN_PROC_NAME=geonature

  • GUNICORN_NUM_WORKERS=4

  • GUNICORN_HOST=127.0.0.1

  • GUNICORN_PORT=8000

  • GUNICORN_TIMEOUT=30

Pour modifier une de ces variables, créer un fichier environ à la racine de votre dossier GeoNature, et indiquer la variable d’environnement avec sa valeur modifiée.

Si vous souhaitez modifier de manière plus avancée la ligne de commande gunicorn, surcouchez le service systemd :

  • Lancez sudo systemctl edit geonature ce qui va créer le fichier /etc/systemd/system/geonature.service.d/override.conf et ouvrir un éditeur pour vous permettre de le modifier

  • Indiquez :

    [Service]
    ExecStart=
    ExecStart=/path/to/venv/bin/unicorn geonature:create_app() …
    

    Note : le premier ExecStart permet de réinitialiser la commande de lancement de gunicorn.

Sauvegarde et restauration

Sauvegarde

  • Sauvegarde de la base de données :

Les sauvegardes de la BDD sont à faire avec l’utilisateur postgres. Commencer par créer un répertoire et lui donner des droits sur le répertoire où seront faites les sauvegardes.

$ # Créer le répertoire pour stocker les sauvegardes
$ mkdir /home/`whoami`/backup
$ # Ajouter l'utilisateur postgres au groupe de l'utilisateur linux courant pour qu'il ait les droits d'écrire dans les mêmes répertoires
$ sudo adduser postgres `whoami`
$ # ajout de droit aux groupes de l'utilisateur courant sur le répertoire `backup`
$ chmod g+rwx /home/`whoami`/backup

Connectez-vous avec l’utilisateur linux postgres pour lancer une sauvegarde de la BDD :

sudo su postgres
pg_dump -Fc geonature2db  > /home/`whoami`/backup/`date +%Y-%m-%d-%H:%M`-geonaturedb.backup
exit

Si la sauvegarde ne se fait pas, c’est qu’il faut revoir les droits du répertoire où sont faites les sauvegardes pour que l’utilisateur postgres puisse y écrire

Opération à faire régulièrement grâce à une tâche cron.

  • Sauvegarde des fichiers de configuration :

    cd /home/`whoami`/geonature/config
    tar -zcvf /home/`whoami`/backup/`date +%Y%m%d%H%M`-geonature_config.tar.gz ./
    

Opération à faire à chaque modification d’un paramètre de configuration.

  • Sauvegarde des fichiers de customisation :

    cd /home/`whoami`/geonature/custom
    tar -zcvf /home/`whoami`/`date +%Y%m%d%H%M`-geonature_custom.tar.gz ./
    

Opération à faire à chaque modification de la customisation de l’application.

  • Sauvegarde des modules externes :

    cd /home/`whoami`/geonature/external_modules
    tar -zcvf /home/`whoami`/backup/`date +%Y%m%d%H%M`-external_modules.tar.gz ./
    

Restauration

  • Restauration de la base de données :

    • Créer une base de données vierge (on part du principe que la base de données geonature2db n’existe pas ou plus). Sinon adaptez le nom de la BDD et également la configuration de connexion de l’application à la BDD dans <GEONATURE_DIRECTORY>/config/geonature_config.toml

      sudo -n -u postgres -s createdb -O <MON_USER> geonature2db
      sudo -n -u postgres -s psql -d geonature2db -c 'CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "postgis";'
      sudo -n -u postgres -s psql -d geonature2db -c 'CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "postgis_raster";'  # postgis>=3.0 (Debian 11)
      sudo -n -u postgres -s psql -d geonature2db -c 'CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "hstore";'
      sudo -n -u postgres -s psql -d geonature2db -c 'CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "uuid-ossp";'
      sudo -n -u postgres -s psql -d geonature2db -c 'CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "pg_trgm";'
      sudo -n -u postgres -s psql -d geonature2db -c 'CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS "unaccent";'
      
    • Restaurer la BDD à partir du backup

      sudo su postgres
      pg_restore -d geonature2db <MY_BACKUP_DIRECTORY_PATH>/201803150917-geonaturedb.backup
      
  • Restauration de la configuration et de la customisation :

    • Décompresser les fichiers précédemment sauvegardés pour les remettre au bon emplacement :

      sudo rm <GEONATURE_DIRECTORY>/config/*
      cd <GEONATURE_DIRECTORY>/config
      sudo tar -zxvf <MY_BACKUP_DIRECTORY>/201803150953-geonature_config.tar.gz
      
      cd /home/<MY_USER>/geonature/custom
      rm -r <MY_USER>/geonature/custom/*
      tar -zxvf <MY_BACKUP_DIRECTORY>/201803150953-geonature_custom.tar.gz
      
      rm /home/<MY_USER>/geonature/external_modules/*
      cd <GEONATURE_DIRECTORY>/external_modules
      tar -zxvf <MY_BACKUP_DIRECTORY>/201803151036-external_modules.tar.gz
      
  • Relancer l’application GeoNature

Customisation

Tous les fichiers par défaut présents dans le dossier geonature/backend/static/ peuvent être surcouchés, en placant un fichier du même nom dans geonature/custom/.

Customiser le contenu

  • Customiser le contenu de la page d’introduction :

Le texte d’introduction, le titre et le pied de page de la page d’Accueil de GeoNature peuvent être modifiés à tout moment, sans réinstallation de l’application.

Pour cela, renseignez les paramètres dans le fichier de configuration de GeoNature (config/geonature_config.toml) :

[HOME]
    TITLE = "Bienvenue dans GeoNature"
    INTRODUCTION = ""
    FOOTER = ""

Vous pouvez renseigner du code HTML sur plusieurs lignes dans ces paramètres, en le plaçant entre triple quote (« «  »<b>Hello</b> » » »).

Customiser la page de connexion

Il est possible d’ajouter des liens vers des ressources externes sur la page de connexion de GeoNature. Pour cela, remplissez un (ou plusieurs) item(s) ACCOUNT_MANAGEMENT.EXTERNAL_LINKS dans la configuration. Dans cette variable, le lien est indiqué dans la propriété url et le texte affiché de ce dernier doit être renseigné dans le propriété label. Un exemple est disponible ci-dessous.

Customiser l’aspect esthétique

Le rendu esthétique de GeoNature repose principalement sur l’utilisation de Boostrap.

Les couleurs de textes, couleurs de fonds, forme des boutons etc peuvent être adaptées en renseignant un fichier custom/css/frontend.css contenant votre surcouche des classes CSS de l’application.

Par exemple, pour remplacer la couleur de fond du bandeau de navigation par une image, on peut apporter la modification suivante :

 html body pnx-root pnx-nav-home mat-sidenav-container.sidenav-container.mat-drawer-container.mat-sidenav-container mat-sidenav-content.mat-drawer-content.mat-sidenav-content mat-toolbar#app-toolbar.row.mat-toolbar
{
   background :
   url(../images/bandeau_test.jpg)
}

Dans ce cas, l’image bandeau_test.jpg doit se trouver dans le répertoire custom/images.

Autre exemple, il est possible personnaliser les polices ou les couleurs :


/* IMPORT POLICE BEBAS NEUE
  • ! Bebas Neue by @Ryoichi Tsunekawa

  • License - Open Font License

*/

@import url(”https://fonts.googleapis.com/css2?family=Bebas+Neue&display=swap”); /* Couleurs principales de l’application */ .color-blue {

color:#678BC5!important;

} .color-orange {

color:#DEC70D!important;

} .color-teal {

color:#A8DE0D!important;

} .color-red {

color:#DE280D!important

} #appName h3{

font-family:Bebas Neue,Arial,sans-serif!important; font-size: xx-large

}

Certains paramètres demandent l’ajout de la mention !important pour être pris en compte (https://github.com/PnX-SI/GeoNature/issues/2632).

Customiser les noms et pictos des modules

Vous pouvez modifier l’intitulé et le pictogramme des modules dans le menu des modules. Pour cela, adaptez le contenu des champs module_label et module_picto (avec des icones de la librairie Font Awesome - https://fontawesome.com) dans la table gn_commons.t_modules (aussi modifiable directement depuis le module « Admin »).

Exemple :

-- Module Occtax
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Occtax' WHERE module_code = 'OCCTAX';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-map-marker' WHERE module_code = 'OCCTAX';
-- Module Occhab
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Occhab' WHERE module_code = 'OCCHAB';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-leaf' WHERE module_code = 'OCCHAB';
-- Module Import
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Import' WHERE module_code = 'IMPORT';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-upload' WHERE module_code = 'IMPORT';
-- Module Export
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Export' WHERE module_code = 'EXPORTS';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-download' WHERE module_code = 'EXPORTS';
-- Module Dashboard
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Dashboard' WHERE module_code = 'DASHBOARD';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-bar-chart' WHERE module_code = 'DASHBOARD';
-- Module Validation
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Validation' WHERE module_code = 'VALIDATION';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-check' WHERE module_code = 'VALIDATION';
-- Module Monitorings (Suivis)
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_label = 'Suivis' WHERE module_code = 'MONITORINGS';
UPDATE gn_commons.t_modules SET module_picto = 'fa-eye' WHERE module_code = 'MONITORINGS';

Depuis la version 2.5.0, il est aussi possible de customiser l’ordre des modules dans le menu, par ordre alphabétique par défaut, en renseignant le champs gn_commons.t_modules.module_order.

Customiser les exports PDF

Vous pouvez modifier le bandeau et le logo fournis par défaut dans les exports PDF en surcouchant les images Bandeau_pdf.png et Logo_pdf.png présentes dans le dossier backend/static/images, en placant les votres du même nom dans custom/images.

Le style des fichiers PDF est également customisable grâce au fichier « custom/css/metadata_pdf_custom.css », permettant de surcoucher les classes CSS du fichier backend/static/css/metadata_pdf.css. Par exemple, la classe main-color permet de changer la couleur des séparateurs (orange par défaut).

Intégrer des données

Référentiel géographique

GeoNature est fourni avec des données géographiques de base sur la métropole (MNT national à 250m et communes de métropole).

1. Si vous souhaitez modifier le MNT pour mettre celui de votre territoire :

TODO : Procédure à améliorer et simplifier : https://github.com/PnX-SI/GeoNature/issues/235

Si vous n’avez pas choisi d’intégrer le raster MNT national à 250m fourni par défaut lors de l’installation ou que vous souhaitez le remplacer, voici les commandes qui vous permettront de le faire.

Suppression du MNT par défaut (adapter le nom de la base de données : MYDBNAME).

sudo -n -u postgres -s psql -d MYDBNAME -c "TRUNCATE TABLE ref_geo.dem;"
sudo -n -u postgres -s psql -d MYDBNAME -c "TRUNCATE TABLE ref_geo.dem_vector;"

Placer votre propre fichier MNT (ou vos différents fichiers « dalles ») dans le répertoire /tmp/geonature (adapter le nom du fichier et son chemin ainsi que les paramètres en majuscule).

Pour utiliser celui proposé par défaut :

wget --cache=off http://geonature.fr/data/ign/BDALTIV2_2-0_250M_ASC_LAMB93-IGN69_FRANCE_2017-06-21.zip -P /tmp/geonature
unzip /tmp/geonature/BDALTIV2_2-0_250M_ASC_LAMB93-IGN69_FRANCE_2017-06-21.zip -d /tmp/geonature
export PGPASSWORD=MYUSERPGPASS;raster2pgsql -s MYSRID -c -C -I -M -d -t 5x5 /tmp/geonature/BDALTIV2_250M_FXX_0098_7150_MNT_LAMB93_IGN69.asc ref_geo.dem|psql -h localhost -U MYPGUSER -d MYDBNAME
sudo -n -u postgres -s psql -d MYDBNAME -c "REINDEX INDEX ref_geo.dem_st_convexhull_idx;"

Si votre MNT source est constitué de plusieurs fichiers (dalles), assurez vous que toutes vos dalles ont le même système de projection et le même format de fichier (tiff, asc, ou img par exemple). Après avoir chargé vos fichiers dans tmp/geonature (par exemple), vous pouvez lancer la commande export en remplacant le nom des fichiers par *.asc :

export PGPASSWORD=MYUSERPGPASS;raster2pgsql -s MYSRID -c -C -I -M -d -t 5x5 /tmp/geonature/*.asc ref_geo.dem|psql -h localhost -U MYPGUSER -d MYDBNAME

Si vous souhaitez vectoriser le raster MNT pour de meilleures performances lors des calculs en masse de l’altitude à partir de la localisation des observations, vous pouvez le faire en lançant les commandes ci-dessous. Sachez que cela prendra du temps et beaucoup d’espace disque (2.8Go supplémentaires environ pour le fichier DEM France à 250m).

sudo -n -u postgres -s psql -d MYDBNAME -c "INSERT INTO ref_geo.dem_vector (geom, val) SELECT (ST_DumpAsPolygons(rast)).* FROM ref_geo.dem;"
sudo -n -u postgres -s psql -d MYDBNAME -c "REINDEX INDEX ref_geo.index_dem_vector_geom;"

Si ref_geo.dem_vector est remplie, cette table est utilisée pour le calcul de l’altitude à la place de la table ref_geo.dem

2. Si vous souhaitez modifier ou ajouter des zonages administratifs, réglementaires ou naturels :

  • Vérifiez que leur type existe dans la table ref_geo.bib_areas_types, sinon ajoutez-les

  • Ajoutez vos zonages dans la table ref_geo.l_areas en faisant bien référence à un id_type de ref_geo.bib_areas_types. Vous pouvez faire cela en SQL ou en faisant des copier/coller de vos zonages directement dans QGIS

  • Pour les grilles et les communes, vous pouvez ensuite compléter leurs tables d’extension ref_geo.li_grids et ref_geo.li_municipalities.

Il est également possible de désactiver des éléments des référentiels géographiques sans les supprimer de la base, en passant la valeur de la colonne enable en false dans la table ref_geo.l_areas.

Affichage des référentiels géographiques dans GeoNature

Il est possible de choisir les éléments des référentiels géographiques pouvant s’afficher sur les cartes. Par exemple si on souhaite modifier l’affichage des communes :

# Configuration par défaut :
[[MAPCONFIG.REF_LAYERS]]
    code = "COM" # correspond à type_code de la couche ref_geo.bib_areas_types
    label = "Communes" # nom s'affichant dans leafmap
    type = "area"
    activate = false # ne s'affiche pas par défaut sur la carte
    style = { color = "grey", fill = false, fillOpacity = "0.0", weight = 2 }
    params = {limit = 2000} # nombre d'éléments maximum pouvant être affichés
# Configuration modifiée
[[MAPCONFIG.REF_LAYERS]]
    code = 'COM'
    label = 'Limite de commune'
    type = 'area'
    activate = true
    style = { color = 'SlateGray', fill = true, fillOpacity = '0.2', weight = 1 }
    params = {limit = 5000}

Données externes

Il peut s’agir de données partenaires, de données historiques ou de données saisies dans d’autres outils.

2 possibilités s’offrent à vous :

  • Créer un schéma dédié aux données pour les intégrer de manière complète et en extraire les DEE dans la Synthèse

  • N’intégrer que les DEE dans la Synthèse

Nous présenterons ici la première solution qui est privilégiée pour disposer des données brutes mais aussi les avoir dans la Synthèse.

  • Créer un JDD dédié (gn_meta.t_datasets) ou utilisez-en un existant. Eventuellement un CA si elles ne s’intègrent pas dans un CA déjà existant.

  • Ajouter une Source de données dans gn_synthese.t_sources ou utilisez en une existante.

  • Créer le schéma dédié à accueillir les données brutes.

  • Créer les tables nécessaires à accueillir les données brutes.

  • Intégrer les données dans ces tables (avec les fonctions de gn_imports, avec QGIS ou pgAdmin).

  • Pour alimenter la Synthèse à partir des tables sources, vous pouvez mettre en place des triggers (en s’inspirant de ceux de OccTax) ou bien faire une requête spécifique si les données sources ne sont plus amenées à évoluer.

Pour des exemples plus précis, illustrées et commentées, vous pouvez consulter les 2 exemples d’import dans cette documentation (Import niveau et Import niveau 2).

Vous pouvez aussi vous inspirer des exemples avancés de migration des données de GeoNature V1 vers GeoNature V2 : https://github.com/PnX-SI/GeoNature/tree/master/data/migrations/v1tov2

IMPORT NIVEAU 1

Dans cet exemple, nous allons importer un fichier CSV (ou SHP) d’observations dans la base de données de GeoNature, pour ensuite intégrer ces données dans la synthèse de GeoNature.

On utilisera le fichier d’exemple https://github.com/PnX-SI/Ressources-techniques/blob/master/GeoNature/V2/import-basique/01-observations-faune-2008-2010.csv.

Importer la donnée source dans la BDD avec QGIS

PS : Si vous utilisez un CSV, vous pouvez aussi utiliser la fonction gn_imports.load_csv_file.

1. Connecter la BDD dans QGIS :

  • QGIS

  • PostGIS / Clic droit / New connection

  • Nom / Hôte (IP) / Base de données (geonaturedb) / Authentification de base (utilisateur / mot de passe)

  • Parcourir les tables géométriques

Si vous devez ouvrir les connexions externes à votre BDD, voir la documentation https://github.com/PnEcrins/GeoNature-atlas/blob/master/docs/installation.rst#acc%C3%A9der-%C3%A0-votre-bdd

2. Importer le fichier dans la BDD :

  • Ouvrir SHP ou CSV dans QGIS

  • Bases de données / Gestionnaire de base de données

  • Sélectionner la BDD et son schéma

  • Importer une couche/un fichier

  • Choisir la couche à importer et définir le nom de table de destination

Créer les métadonnées

1. Ajouter une source (si elle n’existe pas déjà)

En l’ajoutant manuellement dans la table gn_synthese.t_sources ou en SQL :

INSERT INTO gn_synthese.t_sources(name_source, desc_source)
VALUES
('Historique', 'Données historiques intégrées manuellement dans la BDD')

2. Ajouter un jeu de données (si il n’existe pas déja)

Avec l’admin de GeoNature, dans la BDD avec pgAdmin ou en SQL. Et avant ça un CA si il n’en existe pas déjà un auquel associer le JDD.

INSERT INTO gn_meta.t_datasets(id_acquisition_framework, dataset_name, dataset_shortname, dataset_desc, id_nomenclature_data_type, keywords, marine_domain, terrestrial_domain, active)
VALUES
(1, 'Données Faune 2008-2010', 'Faune 2008-2010', 'Données faune du PNE entre 2008 et 2010', 326, 'Faune, PNE', FALSE, TRUE, TRUE)

Pour retrouver les valeurs d’un type de nomenclature, vous pouvez utiliser les vues qui les rendent plus lisibles. Par exemple ici ref_nomenclatures.v_data_typ. Ou bien l’Admin des nomenclatures disponible dans GeoNature.

Il est aussi possible d’utiliser les codes des nomenclatures pour retrouver leurs id (ceci étant variables d’une instance à l’autre), en utilisant la fonction ref_nomenclatures.get_id_nomenclature.

Insertion des données dans la Synthèse

INSERT INTO gn_synthese.synthese(
unique_id_sinp,
id_source,
id_dataset,
id_nomenclature_obs_technique,
count_min,
count_max,
cd_nom,
nom_cite,
altitude_min,
altitude_max,
the_geom_4326,
the_geom_point,
the_geom_local,
date_min,
date_max,
observers,
comments,
last_action
)
 SELECT
      uuid_generate_v4(), -- Attention, ne générez un UUID_SINP pour chaque obs que si vous êtes surs qu'elles n'en ont pas déjà un
      2 AS id_source,
      3 AS id_dataset,
      CASE
        WHEN critere = 'Vu' THEN (select ref_nomenclatures.get_id_nomenclature('METH_OBS','0'))
        WHEN critere = 'Entendu' THEN (select ref_nomenclatures.get_id_nomenclature('METH_OBS','1'))
        ELSE (gn_synthese.get_default_nomenclature_value('METH_OBS'))
      END AS id_nomenclature_obs_meth,
      effectif::integer,
      effectif::integer,
      cd_nom::integer,
      taxon_latin,
      altitude::integer, -- On pourrait calculer les valeurs manquantes avec la fonction ref_geo.fct_get_altitude_intersection
      altitude::integer,
      ST_SetSRID(ST_MakePoint("x_WGS84"::numeric, "y_WGS84"::numeric),4326) AS the_geom_4326,
      ST_Centroid(ST_SetSRID(ST_MakePoint("x_WGS84"::numeric, "y_WGS84"::numeric),4326)) AS the_geom_point,
      ST_Transform(ST_SetSRID(ST_MakePoint("x_WGS84"::numeric, "y_WGS84"::numeric),4326),2154) AS the_geom_local,
      dateobs::date,
      dateobs::date,
      observateurs,
      remarques,
      'I' AS last_action -- code de la dernière action effectuée: Valeurs possibiles 'I': insert, 'U': update
 FROM gn_imports.obs_faune_2008_2010
 ORDER BY dateobs
;

A creuser pour calculer les altitudes non renseignées :

SELECT id_synthese,
(ref_geo.fct_get_altitude_intersection(the_geom_local)).altitude_min
(ref_geo.fct_get_altitude_intersection(the_geom_local)).altitude_max
FROM gn_synthese.synthese
LIMIT 1000;

Gil propose de rajouter une PK et de faire un lien entre les données de la table importée et celles dans la synthèse avec entity_source_pk_value :

-- Clé primaire
ALTER TABLE gn_imports.obs_faune_2008_2010
   ADD COLUMN gid serial;

ALTER TABLE gn_imports.obs_faune_2008_2010
   ADD CONSTRAINT pk_obs_faune_2008_2010 PRIMARY KEY(gid);

Ajouter le champ entity_source_pk_value dans ton INSERT et gid dans le SELECT.

On pourrait aussi remplir cor_observers_synthese si on le veut et si on a les observateurs présents dans les données, en les faisant correspondre avec leurs id_role.

L’intégration de données dans la Synthèse peut faire apparaitre des nouveaux taxons présents sur le territoire. Si vous souhaitez les proposer à la saisie dans Occtax, il faut les ajouter dans taxonomie.bib_noms puis dans la liste « Saisie Occtax ».

-- Remplir taxonomie.bib_noms avec les nouveaux noms présents dans la synthèse
INSERT INTO taxonomie.bib_noms (cd_nom, cd_ref)
SELECT DISTINCT s.cd_nom, t.cd_ref
FROM gn_synthese.synthese s
JOIN taxonomie.taxref t
ON s.cd_nom = t.cd_nom
WHERE not s.cd_nom IN (SELECT DISTINCT cd_nom FROM taxonomie.bib_noms);

Il faudrait ensuite les ajouter à la liste « Saisie Occtax », pour que ces nouveaux noms soient proposés à la saisie dans le module Occtax de GeoNature.

L’installation de GeoNature intègre les communes de toute la France métropolitaine. Pour alléger la table ref_geo.l_areas, il peut être pertinent de supprimer les communes en dehors du territoire de travail. Par exemple, supprimer toutes les communes en dehors du département.

Pour retrouver le détail de toutes les communes du département Bouches-du-Rhône :

SELECT * FROM ref_geo.l_areas la
JOIN ref_geo.bib_areas_types ba ON ba.id_type = la.id_type
JOIN ref_geo.li_municipalities lm ON lm.id_area = la.id_area
WHERE ba.type_code = 'COM' AND lm.insee_dep = '13'

A utiliser dans une requête de suppression, en gérant les cascades entre les tables.

Insertion depuis un shapefile

L’exercice est similaire si on part depuis un fichier Shape (https://github.com/PnX-SI/Ressources-techniques/blob/master/GeoNature/V2/import-basique/01-observations-faune-2008-2010-SHP.zip)

La seule différence est que la géométrie est calculée lors de l’import de QGIS vers PostGIS.

Ainsi la partie Géométrie de la requête d’insertion dans la Synthèse serait :

ST_Transform(ST_SetSRID(geom,2154),4326 AS the_geom_4326,
ST_Centroid(ST_SetSRID(geom,2154) AS the_geom_point,
geom AS the_geom_local,

IMPORT NIVEAU 2

Description

L’exercice consiste à importer le fichier https://github.com/PnX-SI/Ressources-techniques/blob/master/GeoNature/V2/import-avance/observations.csv dans GeoNature V2.

1 - On charge le fichier CSV dans une table de la base de données.

2 - On prépare la table importée (FK et typage des champs si besoin).

3 - On créé les métadonnées pour que GeoNature sache identifier les nouvelles données.

4 - On mappe les champs de la table d’import avec ceux de la synthèse.

Pour cela on utilise une fonction dédiée qui nous prépare le travail. Il ne reste plus qu’à finaliser le mapping (la fonction ne peut pas tout deviner).

5 - On crée la requête d’import.

Pour cela on utilise une fonction dédiée qui nous prépare le travail. On adapte la requête produite par la fonction.

6 - On importe les données en synthèse.

7 - On gère les nouveaux taxons vis à vis la saisie.

8 - On archive la table où on veut.

1 - Import du fichier CSV

Cette action doit être faite par un superuser PostgreSQL.

notes:
  • Le fichier CSV doit être présent localement sur le serveur hébergeant la base de données.

  • Il fichier doit être encodé en UTF-8 et la première ligne doit comporter le nom des champs.

  • Le séparateur de champs doit être le point-virgule.

  • La fonction utilise la fonction COPY capable de lire le système de fichier du serveur. Pour des raisons de sécurité, cette fonction COPY n’est accessible qu’aux superutilisateurs. Vous devez donc disposer d’un accès superutilisateur PostgreSQL pour utiliser cette fonction d’import. Si l’utilisateur connecté à la base dans pgAdmin n’est pas superuser, on peut le faire dans psql.

DANS UN TERMINAL :

sudo su postgres
psql -d geonature2db

Dans les 2 cas, copier-coller les 2 commandes ci-dessous en adaptant les chemins et l’utilisateur.

SELECT gn_imports.load_csv_file('/home/myuser/imports/observations.csv', 'gn_imports.testimport');
ALTER TABLE gn_imports.testimport OWNER TO geonatuser;
notes:
  • Attention : si la table existe, elle est supprimée et recréée à partir du CSV fourni.

  • La fonction créé la table et sa structure dans le schéma et la table fournie en paramètre.

  • Le contenu du fichier CSV est chargé dans la table (initialement toutes les colonnes sont de type text).

  • La function tente ensuite d’identifier et de modifier le type de chacune des colonnes à partir du contenu et seuls les types integer, real, et date sont actuellement reconnus.

  • Si vous devez modifier manuellement le type d’une colonne, vous pouvez vous inspirer du code ci-dessous.

2 - Préparation de la nouvelle table contenant les données importées

Ajouter une clé primaire sur la table importée

ALTER TABLE gn_imports.testimport ADD PRIMARY KEY (id_data);

Si la table ne comporte pas de champ permettant une identification unique des observations :

ALTER TABLE gn_imports.testimport
  ADD COLUMN gid serial;

ALTER TABLE gn_imports.testimport
  ADD CONSTRAINT pk_testimport PRIMARY KEY(gid);

Si besoin de mettre à jour le type de certains champs de la table importée

ALTER TABLE monschema.matable ALTER COLUMN macolonne TYPE montype USING macolonne::montype;

En l’état vos données sont importées et stockées dans la base GeoNature. Cependant GeoNature ne connait pas ces données. Pour qu’elles soient utilisables, au moins en consultation, vous devez fournir à l’application GeoNature un certain nombre d’informations concernant ces données et à minima les importer dans la synthèse. Vous pouvez également les importer dans un autre module, comme « Occtax » (non abordé dans cet exemple).

3 - Création des métadonnées

Il est nécessaire de rattacher les données importées à un jeu de données qui doit appartenir à un cadre d’acquisition. Si ceux-ci n’ont pas encore été créés dans la base, vous devez le faire dans gn_meta.t_acquisition_frameworks pour le cadre d’acquisition et dans gn_meta.t_datasets pour le jeu de données. Vous pouvez pour cela utiliser les formulaires disponibles dans l’interface d’aministration de GeoNature : http://myurl/geonature/#/admin

Le jeu de données doit être rattaché à un protocole décrivant la manière dont les données ont été collectées.

notes:

Noter les ID retournés lors des insertions.

INSERT INTO gn_meta.sinp_datatype_protocols ( protocol_name, protocol_desc, id_nomenclature_protocol_type, protocol_url)
VALUES ('ATBI', 'Inventaire ATBI Dans la réserve de Lauvitel - Date_debut : 2013-01-01 - Date_fin : 3000-01-01', 395, NULL) returning id_protocol;
INSERT INTO gn_meta.t_datasets(id_acquisition_framework, dataset_name, dataset_shortname, dataset_desc, id_nomenclature_data_type, keywords, marine_domain, terrestrial_domain, active)
VALUES (1, 'Observations Flavia 2017', 'Observations Flavia 2017', 'Données ATBI Flavia pour l''année 2017', 326, 'Invertébrés, PNE, ATBI', FALSE, TRUE, TRUE) returning id_dataset;

Il est également nécessaire, pour la synthese, de lui indiquer où sont stockées les données qu’elle contient et comment y accèder. Vous devez pour cela disposer d’une source de données dans gn_synthese.t_sources correspondant aux données à importer. Pour l’exemple nous allons créer une source de données avec la commande SQL suivante :

INSERT INTO gn_synthese.t_sources(name_source, desc_source)
VALUES('ATBI', 'Données d''inventaire ATBI') returning id_source;
notes:
  • D’autres valeurs sont attendues mais pour l’exercice, le fichier source utilise des valeurs insérée à titre d’exemple lors de la création de la base GeoNature.

  • id_role 3 et 4 dans utilisateurs.t_roles

  • id_organisme 1 dans utilisateurs.bib_organismes

notes:

Il est possible d’utiliser ce mécanisme générique pour insérer des données de n’importe quelle table vers n’importe quelle autre, à partir du moment où il est possible d’établir un mapping cohérent entre les champs et notamment que les types puissent correspondre ou soient « transtypables ».

4 - Création du mapping (source –> cible)

Le schéma gn_imports comporte trois tables permettant de préparer le mapping des champs entre la table importée (source) et une table de destination (target).

  • gn_imports.matching_tables permet de déclarer la table source et la table de destination. Noter le id_matching_table généré par la séquence lors de l’insertion d’un nouveau « matching » dans cette table.

  • gn_imports.matching_fields permet de faire le matching entre les champs de la table source et de la table de destination. Vous devez indiquer le type de chacun des champs de la table de destination ainsi que le id_matching_table.

  • gn_imports.matching_geoms permet de préparer la création du geom dans la table de destination à partir du ou des champs constituant le geom fourni dans la table source : champs contenant les x et y pour un format xy ou le champ comportant le wkt pour le format wkt.

En attendant la création d’une interface permettant de faciliter l’import, vous devez remplir ces tables manuellement. Cependant, la fonction gn_imports.fct_generate_mapping('table_source', 'table_cible', forcedelete) permet de pré-générer un mapping.

Si le mapping source/cible existe, la fonction ne fait rien et un message d’erreur est levé. Si le mapping n’existe pas ou si le paramètre forcedelete (boolean default = false) est à true, la fonction crée le mapping en remplissant la table gn_imports.matching_tables et la table``gn_imports.matching_fields`` avec une ligne par champ de la table cible. Il ne vous reste plus qu’à manuellement supprimer ou remplacer les valeurs “replace me” dans le champs source_field ou les valeurs par défaut proposées par la fonction.

Pré-générer les champs à mapper

SELECT gn_imports.fct_generate_matching('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.synthese');
SELECT gn_imports.fct_generate_matching('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.cor_observer_synthese');

OU si besoin d’écraser un mapping des champs existants

SELECT gn_imports.fct_generate_matching('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.synthese', true);
SELECT gn_imports.fct_generate_matching('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.cor_observer_synthese',true);

IL FAUT ICI METTRE A JOUR LA TABLE gn_imports_matching_fields pour établir manuellement la correspondance des champs entre la table source et la table cible (voir le mapping final pour le fichier CSV fourni en exemple à la fin de cette page).

notes:
  • Au moins un des 2 champs source_field ou source_default_value doit être renseigné.

  • Si le champ source_field est renseigné, le champ source_default_value est ignoré.

Une fois que le mapping est renseigné, vous pouvez passer à l’étape suivante.

5 - Construire la requête d’import

Attention, pgAdmin va tronquer le résultat. Pour obtenir l’ensemble de la requête utiliser le bouton d’export du résultat dans un fichier ou executé la requête avec psql.

Génération de la requête d’import dans les tables de destination

SELECT gn_imports.fct_generate_import_query('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.synthese');
SELECT gn_imports.fct_generate_import_query('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.cor_observer_synthese');
notes:

UTILISER LE BOUTON D’EXPORT DU RESULTAT DE LA REQUETE DE PGADMIN ou utiliser psql. IL EST NECESSAIRE D’ADAPTER LA REQUETE SI BESOIN DE FAIRE DES JOIN POUR RECUPERER DES VALEURS DANS D’AUTRES TABLES

6 - Chargement des données dans la table de destination (synthese ici)

Voir la requête d’import en synthèse à la fin de cette page.

7 - On gère les nouveaux taxons vis à vis la saisie

Gestion des taxons dans taxonomie.bib_noms et de la liste des taxons saisissables dans Occtax.

Cette étape est optionnelle et va permettre de rajouter les nouveaux taxons intégrés dans la synthèse dans la table des taxons de votre territoire (taxonomie.bib_noms) et dans la liste des taxons saisissables dans Occtax (cor_nom_liste).

Création d’une table temporaire

CREATE TABLE gn_imports.new_noms
(
  cd_nom integer NOT NULL,
  cd_ref integer NOT NULL,
  nom_fr character varying,
  array_listes integer[],
  CONSTRAINT new_noms_pkey PRIMARY KEY (cd_nom)
);

Insertion des nouveaux taxons dans cette table et calcul des listes

TRUNCATE TABLE gn_imports.new_noms;
INSERT INTO gn_imports.new_noms
SELECT DISTINCT
  i.cd_nom,
  t.cd_ref,
  split_part(t.nom_vern, ',', 1),
  array_agg(DISTINCT l.id_liste) AS array_listes
FROM gn_imports.testimport i
LEFT JOIN taxonomie.taxref t ON t.cd_nom = i.cd_nom
LEFT JOIN taxonomie.bib_listes l ON id_liste = 100
WHERE i.cd_nom NOT IN (SELECT cd_nom FROM taxonomie.bib_noms)
GROUP BY i.cd_nom, t.cd_ref, nom_vern;

Insertion dans ``bib_noms``

SELECT setval('taxonomie.bib_noms_id_nom_seq', (SELECT max(id_nom) FROM taxonomie.bib_noms), true);
INSERT INTO taxonomie.bib_noms(cd_nom, cd_ref, nom_francais)
SELECT cd_nom, cd_ref, nom_fr FROM gn_imports.new_noms;

Insertion dans ``cor_nom_liste``

INSERT INTO taxonomie.cor_nom_liste (id_liste, id_nom)
SELECT unnest(array_listes) AS id_liste, n.id_nom
FROM gn_imports.new_noms tnn
JOIN taxonomie.bib_noms n ON n.cd_nom = tnn.cd_nom;

Si on veut nettoyer et qu’on est sur de ne plus en avoir besoin

DROP TABLE gn_imports.new_noms;

8 - Déplacement de la table importée (facultatif)

On peut si on le souhaite déplacer la table vers une destination d’archivage

ALTER TABLE gn_imports.testimport SET SCHEMA schema_destination;

On peut la mettre dans le schéma gn_exports pour l’exercice afin de tester mais ce n’est pas sa vocation.

RESULTAT FINAL

--DELETE FROM gn_imports.matching_fields WHERE id_matching_table IN (1,2);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (207, NULL, 'uuid_generate_v4()', 'unique_id_sinp', 'uuid', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (208, NULL, 'uuid_generate_v4()', 'unique_id_sinp_grp', 'uuid', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (219, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''PREUVE_EXIST''::character varying)', 'id_nomenclature_exist_proof', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (210, 'id_data', NULL, 'entity_source_pk_value', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (211, 'id_lot', NULL, 'id_dataset', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (209, 'id_source', NULL, 'id_source', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (213, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''TYP_GRP''::character varying)', 'id_nomenclature_grp_typ', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (212, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''NAT_OBJ_GEO''::character varying)', 'id_nomenclature_geo_object_nature', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (214, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''METH_OBS''::character varying)', 'id_nomenclature_obs_meth', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (215, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''TECHNIQUE_OBS''::character varying)', 'id_nomenclature_obs_technique', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (217, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''ETA_BIO''::character varying)', 'id_nomenclature_bio_condition', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (216, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''STATUT_BIO''::character varying)', 'id_nomenclature_bio_status', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (218, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''NATURALITE''::character varying)', 'id_nomenclature_naturalness', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (220, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''STATUT_VALID''::character varying)', 'id_nomenclature_valid_status', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (221, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''NIV_PRECIS''::character varying)', 'id_nomenclature_diffusion_level', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (223, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''SEXE''::character varying)', 'id_nomenclature_sex', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (222, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''STADE_VIE''::character varying)', 'id_nomenclature_life_stage', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (224, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''OBJ_DENBR''::character varying)', 'id_nomenclature_obj_count', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (226, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''SENSIBILITE''::character varying)', 'id_nomenclature_sensitivity', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (225, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''TYP_DENBR''::character varying)', 'id_nomenclature_type_count', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (227, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''STATUT_OBS''::character varying)', 'id_nomenclature_observation_status', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (228, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''DEE_FLOU''::character varying)', 'id_nomenclature_blurring', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (230, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''TYP_INF_GEO''::character varying)', 'id_nomenclature_info_geo_type', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (229, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''STATUT_SOURCE''::character varying)', 'id_nomenclature_source_status', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (233, 'cd_nom', NULL, 'cd_nom', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (237, NULL, 'NULL', 'digital_proof', 'text', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (238, NULL, 'NULL', 'non_digital_proof', 'text', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (239, 'altitude_retenue', NULL, 'altitude_min', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (240, 'altitude_retenue', NULL, 'altitude_max', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (244, 'dateobs', NULL, 'date_min', 'timestamp without time zone', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (245, 'dateobs', NULL, 'date_max', 'timestamp without time zone', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (246, NULL, 'NULL', 'validator', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (248, NULL, 'NULL', 'observers', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (247, NULL, 'NULL', 'validation_comment', 'text', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (250, NULL, 'gn_synthese.get_default_nomenclature_value(''METH_DETERMIN''::character varying)', 'id_nomenclature_determination_method', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (252, NULL, 'now()', 'meta_validation_date', 'timestamp without time zone', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (253, NULL, 'now()', 'meta_create_date', 'timestamp without time zone', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (254, NULL, 'now()', 'meta_update_date', 'timestamp without time zone', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (255, NULL, '''c''', 'last_action', 'character', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (235, NULL, 'gn_commons.get_default_parameter(''taxref_version'',NULL)::character varying', 'meta_v_taxref', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (251, 'remarques', NULL, 'comments', 'text', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (231, 'effectif_total', NULL, 'count_min', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (232, 'effectif_total', NULL, 'count_max', 'integer', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (258, 'taxon_saisi', NULL, 'nom_cite', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (249, NULL, 'u.nom_role || '' '' || u.prenom_role', 'determiner', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (234, 'taxon_saisi', NULL, 'nom_cite', 'character varying', NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (256, 'id_data', NULL, 'entity_source_pk_value', 'integer', NULL, 2);
INSERT INTO gn_imports.matching_fields (id_matching_field, source_field, source_default_value, target_field, target_field_type, field_comments, id_matching_table) VALUES (257, 'observateurs', NULL, 'id_role', 'integer', NULL, 2);
INSERT INTO gn_imports.matching_geoms (id_matching_geom, source_x_field, source_y_field, source_geom_field, source_geom_format, source_srid, target_geom_field, target_geom_srid, geom_comments, id_matching_table) VALUES (1, 'x', 'y', NULL, 'xy', 2154, 'the_geom_local', 2154, NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_geoms (id_matching_geom, source_x_field, source_y_field, source_geom_field, source_geom_format, source_srid, target_geom_field, target_geom_srid, geom_comments, id_matching_table) VALUES (2, NULL, NULL, 'POINT(6.064544 44.28787)', 'wkt', 4326, 'the_geom_4326', 4326, NULL, 1);
INSERT INTO gn_imports.matching_geoms (id_matching_geom, source_x_field, source_y_field, source_geom_field, source_geom_format, source_srid, target_geom_field, target_geom_srid, geom_comments, id_matching_table) VALUES (1, 'x', 'y', NULL, 'xy', 4326, 'the_geom_point', 4326, NULL, 1);

SELECT pg_catalog.setval('gn_imports.matching_fields_id_matching_field_seq', 258, true);
SELECT pg_catalog.setval('gn_imports.matching_geoms_id_matching_geom_seq', 3, true);
SELECT pg_catalog.setval('gn_imports.matching_tables_id_matching_table_seq', 2, true);

---------------
--IMPORT DATA--
---------------
--autogenerated query by
--SELECT gn_imports.fct_generate_import_query('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.cor_observer_synthese');
INSERT INTO gn_synthese.synthese(
unique_id_sinp
,unique_id_sinp_grp
,id_nomenclature_exist_proof
,entity_source_pk_value
,id_dataset
,id_source
,id_nomenclature_grp_typ
,id_nomenclature_geo_object_nature
,id_nomenclature_obs_meth
,id_nomenclature_obs_technique
,id_nomenclature_bio_condition
,id_nomenclature_bio_status
,id_nomenclature_naturalness
,id_nomenclature_valid_status
,id_nomenclature_diffusion_level
,id_nomenclature_sex
,id_nomenclature_life_stage
,id_nomenclature_obj_count
,id_nomenclature_sensitivity
,id_nomenclature_type_count
,id_nomenclature_observation_status
,id_nomenclature_blurring
,id_nomenclature_info_geo_type
,id_nomenclature_source_status
,cd_nom
,digital_proof
,non_digital_proof
,altitude_min
,altitude_max
,date_min
,date_max
,validator
,observers
,validation_comment
,id_nomenclature_determination_method
,meta_validation_date
,meta_create_date
,meta_update_date
,last_action
,meta_v_taxref
,comments
,count_min
,count_max
,nom_cite
)
SELECT
uuid_generate_v4()::uuid AS unique_id_sinp
,uuid_generate_v4()::uuid AS unique_id_sinp_grp
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('PREUVE_EXIST'::character varying)::integer AS id_nomenclature_exist_proof
,a.id_data::character varying AS entity_source_pk_value
,a.id_lot::integer AS id_dataset
,a.id_source::integer AS id_source
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('TYP_GRP'::character varying)::integer AS id_nomenclature_grp_typ
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('NAT_OBJ_GEO'::character varying)::integer AS id_nomenclature_geo_object_nature
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('METH_OBS'::character varying)::integer AS id_nomenclature_obs_meth
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('TECHNIQUE_OBS'::character varying)::integer AS id_nomenclature_obs_technique
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('ETA_BIO'::character varying)::integer AS id_nomenclature_bio_condition
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('STATUT_BIO'::character varying)::integer AS id_nomenclature_bio_status
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('NATURALITE'::character varying)::integer AS id_nomenclature_naturalness
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('STATUT_VALID'::character varying)::integer AS id_nomenclature_valid_status
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('NIV_PRECIS'::character varying)::integer AS id_nomenclature_diffusion_level
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('SEXE'::character varying)::integer AS id_nomenclature_sex
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('STADE_VIE'::character varying)::integer AS id_nomenclature_life_stage
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('OBJ_DENBR'::character varying)::integer AS id_nomenclature_obj_count
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('SENSIBILITE'::character varying)::integer AS id_nomenclature_sensitivity
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('TYP_DENBR'::character varying)::integer AS id_nomenclature_type_count
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('STATUT_OBS'::character varying)::integer AS id_nomenclature_observation_status
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('DEE_FLOU'::character varying)::integer AS id_nomenclature_blurring
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('TYP_INF_GEO'::character varying)::integer AS id_nomenclature_info_geo_type
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('STATUT_SOURCE'::character varying)::integer AS id_nomenclature_source_status
,a.cd_nom::integer AS cd_nom
,NULL::text AS digital_proof
,NULL::text AS non_digital_proof
,a.altitude_retenue::integer AS altitude_min
,a.altitude_retenue::integer AS altitude_max
,a.dateobs::timestamp without time zone AS date_min
,a.dateobs::timestamp without time zone AS date_max
,NULL::character varying AS validator
,NULL::character varying AS observers
,NULL::text AS validation_comment
,gn_synthese.get_default_nomenclature_value('METH_DETERMIN'::character varying)::integer AS id_nomenclature_determination_method
,now()::timestamp without time zone AS meta_validation_date
,now()::timestamp without time zone AS meta_create_date
,now()::timestamp without time zone AS meta_update_date
,'c'::character AS last_action
,gn_commons.get_default_parameter('taxref_version',NULL)::character varying::character varying AS meta_v_taxref
,a.remarques::text AS comments
,a.effectif_total::integer AS count_min
,a.effectif_total::integer AS count_max
,taxon_saisi
FROM gn_imports.testimport a
;

--autogenerated query by
--SELECT gn_imports.fct_generate_import_query('gn_imports.testimport', 'gn_synthese.cor_observer_synthese');
INSERT INTO gn_synthese.cor_observer_synthese(
id_role
,id_synthese
)
 SELECT
a.observateurs::integer AS id_role
,s.id_synthese::integer AS id_synthese
FROM gn_imports.testimport a
--self addition
JOIN gn_synthese.synthese s ON s.entity_source_pk_value::integer = a.id_data
WHERE s.id_source = 4;
;

Comptes utilisateurs

Demande de création de compte

Depuis la version 2.1.0, UsersHub propose une API de création de compte utilisateur. Une interface a été ajoutée à GeoNature pour permettre aux futurs utilisateurs de faire des demandes de création de compte depuis la page d’authentification de GeoNature. Ce mode est activable/désactivable depuis la configuration globale de GeoNature.

Pour des raisons de sécurité, l’API de création de compte est réservée aux utilisateurs « admin » grâce à un token secret. GeoNature a donc besoin de se connecter en tant qu’administrateur à UsersHub pour éxecuter les requêtes d’administration de compte. Renseigner les paramètres suivants dans le fichier de configuration (geonature_config.toml). L’utilisateur doit avoir des droits 6 dans UsersHub

[USERSHUB]
    URL_USERSHUB = 'http://mon_adresse_usershub.fr' # sans slash final
    # Administrateur de mon application
    ADMIN_APPLICATION_LOGIN = "login_admin_usershub"
    ADMIN_APPLICATION_PASSWORD = "password_admin_usershub

Les fonctionnalités de création de compte nécessitent l’envoi d’emails pour vérifier l’identité des demandeurs de compte. Il est donc nécessaire d’avoir un serveur SMTP capable d’envoyer des emails. Renseigner la rubrique MAIL_CONFIG de la configuration. La description détaillées des paramètres de configuration d’envoie des emails est disponible dans la documentation de Flask-Mail. Exemple :

[MAIL_CONFIG]
    MAIL_SERVER = 'mail.espaces-naturels.fr'
    MAIL_PORT = 465
    MAIL_USE_TLS = false
    MAIL_USE_SSL = true
    MAIL_USERNAME = 'mon_email@email.io'
    MAIL_PASSWORD = 'monpassword'
    MAIL_DEFAULT_SENDER = 'mon_email@email.io'
    MAIL_ASCII_ATTACHMENTS = false

Pour activer cette fonctionnalité (qui est par défaut désactivée), modifier le fichier de configuration de la manière suivante :

NB : tous les paramètres décrits ci-dessous doivent être dans la rubrique [ACCOUNT_MANAGEMENT]

[ACCOUNT_MANAGEMENT]
    ENABLE_SIGN_UP = true

Deux modes sont alors disponibles. Soit l’utilisateur est automatiquement accepté et un compte lui est créé après une confirmation de son email, soit un mail est envoyé à un administrateur pour confirmer la demande. Le compte ne sera crée qu’après validation par l’administrateur. Le paramètre AUTO_ACCOUNT_CREATION contrôle ce comportement (par défaut le compte créé sans validation par un administrateur: true). Dans le mode « création de compte validé par administrateur », il est indispensable de renseigner un email où seront envoyés les emails de validation (paramètre VALIDATOR_EMAIL)

# automatique
[ACCOUNT_MANAGEMENT]
    ENABLE_SIGN_UP = true
    AUTO_ACCOUNT_CREATION = true

# validé par admin
[ACCOUNT_MANAGEMENT]
    ENABLE_SIGN_UP = true
    AUTO_ACCOUNT_CREATION = false
    VALIDATOR_EMAIL = 'email@validateur.io'

L’utilisateur qui demande la création de compte est automatiquement mis dans un « groupe » UsersHub (par défaut, il s’agit du groupe « En poste »). Ce groupe est paramétrable depuis la table utilisateurs.cor_role_app_profil. (La ligne où is_default_group_for_app = true sera utilisée comme groupe par défaut pour GeoNature). Il n’est pas en paramètre de GeoNature pusqu’il serait falsifiable via l’API. ⚠️ Attention, si vous effectuez une migration depuis une version de GeoNature < 2.2.0, aucun groupe par défaut n’est défini, vous devez définir à la main le groupe par défaut pour l’application GeoNature dans la table utilisateurs.cor_role_app_profil.

Dans le mode « création de compte validé par administrateur », lorsque l’inscription est validée par un administrateur, un email est envoyé à l’utilisateur pour lui indiquer la confirmation de son inscription. Il est possible de personnaliser le texte de la partie finale de cet email située juste avant la signature à l’aide du paramètre ADDON_USER_EMAIL (toujours à ajouter à la rubrique [ACCOUNT_MANAGEMENT]). Vous pouvez utiliser des balises HTML compatibles avec les emails pour ce texte.

[ACCOUNT_MANAGEMENT]
    ADDON_USER_EMAIL = """<p>
        Toute l'équipe de GeoNature vous remercie pour votre inscription.
      </p>"""

Il est également possible de créer automatiquement un jeu de données et un cadre d’acquisition « personnel » à l’utilisateur afin qu’il puisse saisir des données dès sa création de compte via le paramètre AUTO_DATASET_CREATION. Par la suite l’administrateur pourra rattacher l’utilisateur à des JDD et CA via son organisme.

[ACCOUNT_MANAGEMENT]
    AUTO_ACCOUNT_CREATION = true
    ENABLE_SIGN_UP = true
    AUTO_DATASET_CREATION = true

Customisation du formulaire

Le formulaire de création de compte est par défaut assez minimaliste (nom, prénom, email, mot de passe, organisme, remarque).

NB l’organisme est demandé à l’utilisateur à titre « informatif », c’est à l’administrateur de rattacher individuellement l’utilisateur à son organisme, et éventuellement de le créer, s’il n’existe pas.

Il est possible d’ajouter des champs au formulaire grâce à un générateur controlé par la configuration. Plusieurs type de champs peuvent être ajoutés (text, textarea, number, select, checkbox mais aussi taxonomy, nomenclature etc…).

L’exemple ci-dessous permet de créer un champs de type « checkbox » obligatoire, avec un lien vers un document (une charte par exemple) et un champ de type « select », non obligatoire. (voir le fichier config/geonature_config.toml.example pour un exemple plus exhaustif).

[ACCOUNT_MANAGEMENT]
[[ACCOUNT_MANAGEMENT.ACCOUNT_FORM]]
    type_widget = "checkbox"
    attribut_label = """
      <a target="_blank" href="http://docs.geonature.fr">
        J'ai lu et j'accepte la charte
      </a>"""
    attribut_name = "validate_charte"
    values = [true]
    required = true

[[ACCOUNT_MANAGEMENT.ACCOUNT_FORM]]
    type_widget = "select"
    attribut_label = "Exemple select"
    attribut_name = "select_test"
    values = ["value1", "value2"]
    required = false

Espace utilisateur

Un espace « utilisateur » est accessible lorsque l’on est connecté, permettant de modifier ses informations personnelles, y compris son mot de passe.

Cet espace est activable grâce au paramètre ENABLE_USER_MANAGEMENT. Par défaut, il est désactivé.

[ACCOUNT_MANAGEMENT]
AUTO_ACCOUNT_CREATION = true
ENABLE_SIGN_UP = true
ENABLE_USER_MANAGEMENT = true

Accès public

Cette section de la documentation concerne l’implémentation d’un utilisateur générique et public accédant à votre instance GeoNature sans authentification. Cela ajoute sur la page d’authentification de GeoNature, un bouton « Accès public » donnant accès à GeoNature sans authentification.

Etapes :

1/ UsersHub :
  • Aller dans la section Utilisateurs

  • Créer un utilisateur

  • Définir un identifiant et un mot de passe (par exemple utilisateur “public” et mot de passe “public”)

  • S’assurer qu’il ne soit dans aucun groupe

  • Aller ensuite dans la section Applications

  • Pour GeoNature, cliquer sur le premier icône “Voir les membres”

  • Cliquer sur ajouter un rôle

  • Choisir l’utilisateur juste créé

  • Attribuer le rôle 1, “Lecteur”

2/ Configuration GeoNature :

  • Dans le fichier de configuration de GeoNature (config/geonature_config.toml), spécifier le nom d’utilisateur pour l’accès public via le paramètre PUBLIC_ACCESS_USERNAME :

PUBLIC_ACCESS_USERNAME = 'public'

Exécuter les actions post-modification de la configuration.

A ce moment-là, cet utilisateur n’a aucune permission dans GeoNature. Il s’agit maintenant de gérer ses permissions dans GeoNature.

3/ GeoNature

  • Se connecter à GeoNature avec un utilisateur administrateur

  • Aller dans le module Admin

  • Cliquer sur “Backoffice”, puis « Permissions » / « Par utilisateurs »

  • Choisissez l’utilisateur sélectionné

  • Ajouter des permissions pour chacun des modules de l’instance auquel vous souhaitez que l’utilisateur public accède

Accès public automatique

Un lien GeoNature peut déclencher automatiquement une connexion avec l’utilisateur public en lui rajoutant les paramètres access=public.

Exemple : https://demo.geonature.fr/geonature/#/synthese?access=public

Gestion de la sensibilité

Introduction

Les régles de sensibilité définies par défaut sont issues des règles du SINP. Elles dépendent de l’espèce et de l’observation. C’est-à-dire que pour une espèce donnée, plusieurs niveaux de sensibilité sont possibles selon l’observation.

Critères de sensibilité

  • Taxon

  • Emplacement

  • Ancienneté

  • Période de l’année

  • Statut biologique

  • Comportement de l’occurence

Certaines règles de sensibilité peuvent porter uniquement sur l’espèce, rendant l’entiereté des observations d’une espèce (et donc une espèce) sensible.

Niveaux de sensibilité

Voici les 5 niveaux de sensibilité définis par le SINP :

  • Sensible - Aucune diffusion

  • Sensible - Diffusion au département

  • Sensible - Diffusion à la maille 10km

  • Sensible - Diffusion à la Commune ou Znieff

  • Non sensible - Diffusion précise

Pour plus d’informations

Vous pouvez consulter :

Avertissement

L’objectif de ce document n’est pas de modifier les règles établies par le SINP. Il est donc conseillé de respecter ces règles définies au niveau régional et national et donc de ne pas ajouter de règles locales.

Intégration dans GeoNature

Stockage des règles en base

Les règles de sensibilité sont stockées dans le schéma gn_sensitivity qui contient 3 tables :

  • t_sensitivity_rules qui relie notamment une espèce à un niveau de sensibilité

  • cor_sensitivity_criteria qui permet de restreindre une règle de sensibilité en fonction d’un critère (par exemple, statut biologique)

  • cor_sensitivity_area qui permet de restreindre une règle de sensibilité à une zone géographique

S’il n’y a aucune entrée dans cor_sensitivity_criteria, le niveau de sensibilité défini dans t_sensitivity_rules est appliqué peu importe le statut biologique ou le comportement de l’occurence. De même, s’il n’y a aucune entrée dans cor_sensitivity_area, le niveau de sensibilité est appliqué peu importe la localisation de l’observation. À l’inverse, s’il y a plusieurs entrées, la sensibilité est appliqué dès que l’un des critères ou l’une des zones correspond à l’observation.

Certaines règles sont définies non pas pour une espèce donnée mais pour un rang supérieur. Ces règles sont artificiellement dupliquées pour chaques espèces sous-jacentes dans la vue matérialisée t_sensitivity_rules_cd_ref. Il est nécessaire de la rafraichir lors de l’évolution du référentiel de sensibilité.

Attribution aux observations de la synthèse

La sensibilité des observations de la synthèse est stockée dans la colonne id_nomenclature_sensitivity.

A chaque insertion d’une donnée dans la table gn_synthese.synthese, un trigger (tri_insert_calculate_sensitivity) fait appel à une fonction (fct_tri_cal_sensitivity_on_each_statement) qui appelle elle-même la fonction gn_sensitivity.get_id_nomenclature_sensitivity pour le calcul de la sensibilité.

Gestion du référentiel

GeoNature fournit la commande geonature sensitivity pour gérer son référentiel de sensibilité :

  • geonature sensitivity info : statistiques sur les règles présentes

  • geonature sensitivity add-referential : import de nouvelles règles

  • geonature sensitivity remove-referential : suppression de règles

  • geonature sensitivity refresh-rules-cache : mise à jour de la vue matérialisées des règles

  • geonature sensitivity update-synthese : recalcul de la sensibilité des observations de la synthèse

Le référentiel de sensibilité fourni par le SINP est normalement intégré à GeoNature lors de son installation. Sinon, il peut être manuellement intégré avec l’une ou l’autre des commandes suivantes :

TaxRef v16 :

geonature sensitivity add-referential \
        --source-name "Référentiel sensibilité TAXREF v16 20230203" \
        --url https://geonature.fr/data/inpn/sensitivity/RefSensibiliteV16_20230203.zip \
        --zipfile RefSensibiliteV16_20230203.zip \
        --csvfile RefSensibiliteV16_20230203/RefSensibilite_16.csv  \
        --encoding=iso-8859-15

TaxRef v15 :

geonature sensitivity add-referential \
        --source-name "Référentiel sensibilité TAXREF v15 20220331" \
        --url https://inpn.mnhn.fr/docs-web/docs/download/401875 \
        --zipfile RefSensibiliteV15_20220331.zip \
        --csvfile RefSensibilite_V15_31032022/RefSensibilite_15.csv  \
        --encoding=iso-8859-15

TaxRef v14 :

geonature sensitivity add-referential \
        --source-name "Référentiel sensibilité TAXREF v14 20220331" \
        --url https://inpn.mnhn.fr/docs-web/docs/download/401876 \
        --zipfile RefSensibiliteV14_20220331.zip \
        --csvfile RefSensibilite_V14_31032022/RefSensibilite_14.csv  \
        --encoding=iso-8859-15

Le jeu de règles est fourni pour chaque version précise de TaxRef, certaines espèces sensibles pouvant voir leur cd_nom changé d’une version à l’autre.

Personnalisation

Pour l’instant, seule la personnalisation de la sensibilité pour une espèce donnée (peu importe l’observation) est abordée ici.

  1. Dans gn_sensitivity.t_sensitivity_rules : Changez le niveau de sensibilité id_nomenclature_sensitivity par celui désiré. Pour la valeur à renseigner, voir dans t_nomenclature en filtrant avec id_type=ref_nomenclatures.get_id_nomenclature_type('SENSIBILITE').

  2. Dans cor_sensitivity_criteria : s’il y a une correspondance d”id_sensitivity avec t_sensitivity_rules, modifiez ou supprimez cette ligne.

  3. Rafraichissez le cache des règles extrapolées aux espèces :

    geonature sensitivity refresh-rules-cache
    

    Ceci est équivalent à lancer manuellement la commande SQL suivante :

    REFRESH MATERIALIZED VIEW gn_sensitivity.t_sensitivity_rules_cd_ref
    
  4. Il est maintenant nécessaire de mettre à jour la sensibilité de vos observations présentes dans la synthèse. Pour cela, lancez la commande suivante :

    geonature sensitivity update-synthese
    

Les valeurs dans la colonne id_nomenclature_sensitivity des observations sensibles de la table gn_synthese.synthese auront alors changé. Vous pouvez le vérifier en navigant dans le module Synthèse puis dans les détails d’une observation de votre/vos espèce(s).

Utilisation

Un lien entre la synthèse et la sensibilité a été mis en place : le floutage des données sensibles.

L’objectif et de pouvoir donner accès aux utilisateurs à des données sensibles mais pas de façon précise. C’est à dire, en fonction du niveau de sensibilité de l’observation, un utilisateur pourra voir uniquement l’observation à la maille de 10km par exemple.

Comme décrit ci-dessous, un paramètre en configuration a été ajoutée pour donner l’a possibilité d’exclure toutes les données sensibles plutôt que de les flouter.

Implementation

Basée sur le nouveau système de permissions (v2.13), l’implémentation dans ce système se résout à l’ajout d’un filtre : exlure/flouter les données sensibles. Le choix entre l’exclusion et le floutage est décidé par le paramètre en configuration :

[SYNTHESE]
BLUR_SENSITIVE_OBSERVATIONS = true

Si BLUR_SENSITIVE_OBSERVATIONS=true alors les observations seront floutées. Sinon exclues.

L’exclusion des données sensibles est simple : si le filtre « exclure les données sensibles » est coché, l’utilisateur n’aura pas accès (pour un scope défini) aux données sensibles quelque soit leur niveau de sensibilité soit : - Sensible - Diffusion à la Commune ou Znieff - Sensible - Diffusion à la maille 10km - Sensible - Diffusion au département - Sensible - Aucune diffusion

Pour la suite de la documentation, le paramètre est considéré comme le suivant : BLUR_SENSITIVE_OBSERVATIONS=true. Donc toute donnée sensible avec restriction d’accès sera floutée.

Si ce filtre n’est pas activé, la récupération des données de la synthèse en backend reste inchangée. En effet, l’ajout du floutage des données nuit forcément aux performances.

S’il est activé, une requête SQL est construite comme suit :

https://raw.githubusercontent.com/PnX-SI/GeoNature/develop/docs/images/blurring_query.svg

Le but est d’ajouter à la requête principale une sous-requête exécutant deux requêtes SELECT dans la table de synthèse afin de séparer les données précises des données floutées. Ensuite un UNION est fait afin de rassembler les données avec priorité sur les données précises.

Dans ces deux requêtes, les permissions ainsi que les filtres utilisateurs sont pris en comptes, donc l’utilisateur n’a pas obligatoirement accès à toutes les données, c’est à la charge de l’administrateur. Le fait de prendre en compte les filtres dans chacune des deux requêtes permet une cohérence dans les résultats renvoyés par ces deux requêtes (car un LIMIT est souvent présent).

Ce floutage des données a été implémenté sur 3 routes de la synthèse :

  • /for_web

  • /vsynthese/<id_synthese>

  • /export_observations

Des tests unitaires ont également été écrits.

Traitement des problématiques liés aux zonages

Traitement de l’affichage en mode maille

Il a été décidé d’exclure les données sensibles dont la géométrie floutée est plus grande que la maille affichée en mode maille dans la synthèse.

C’est à dire que si une observation est dégradée/floutée à la maille M10 (10km²) et que le mode maille affiche les observations regroupées dans les mailles de type M5 (5km), l’observation n’apparaitra dans aucune maille mais dans seulement dans la liste des observations.

Pour rappel la maille de regroupement pour affichage dans le mode maille est définie par le paramètre suivant :

Pour que ce filtrage soit effectué, il était nécessaire d’introduire une nouvelle colonne dans la table ref_geo.bib_area_types : size_hierarchy qui permet d’ordonner les types de zones par leur taille moyenne. Pour les mailles cela est simple, pour les départements et les communes notamment utilisées pour flouter la donnée, cela est plus complexe. Leur taille a donc été donnée arbitrairement. Le floutage des données est censé évoluer vers des zones de floutages basées exclusivement sur des mailles. Le problème de la taille arbitraire ne sera alors plus d’actualité.

Traitement des zonages associés

L’introduction de la nouvelle colone size_hierarchy permet également d’afficher uniquement les zonages plus grands que la géométrie floutée dans l’onglet Zonage des détails d’une observation en synthèse. Par exemple, les mailles M1 (1km²) et M5 (5km²) d’une observation floutée à la maille M10 (10km²) n’apparaitront pas.

Traitement du filtre de type « zonage »

Pour rappel, ce filtre permet de rechercher si des observations intersectent des zones choisies par l’utilisateur. Ces zones sont disponibles dans la section « Où » dans le module Synthèse.

En backend, quand l’utilisateur voit les données précisément, le filtre fonctionne grâce à la table gn_synthese.cor_area_synthese, évitant de procéder à l’appel de ST_Intersects plus lent.

Ce filtre fonctionne différemment quand l’utilisateur dispose de permissions floutant les données. En effet, un ST_Intersects est effectué sur la géométrie floutée car l’utilisation de gn_synthese.cor_area_synthese pourrait donner trop d’informations à l’utilisateur et ce dernier pourrait obtenir des données plus précises que souhaité par recherche sur différentes communes alors que l’observation est floutée au département par exemple.

Module OCCTAX

Installer le module

Le module est fourni par défaut avec l’installation de GeoNature.

Si vous l’avez supprimé, lancez les commandes suivantes depuis le répertoire backend de GeoNature

source venv/bin/activate
geonature install_gn_module /home/<mon_user>/geonature/contrib/occtax occtax

Configuration du module

Le paramétrage du module OCCTAX se fait en créant le fichier config/occtax_config.toml, en s’inspirant du fichier d’exemple contrib/occtax/occtax_config.toml.example. Reportez vous à la section Configuration d’un gn_module pour effectuer les opérations supplémentaires nécessaires pour la prise en compte des modifications.

Afficher/masquer des champs du formulaire

La quasi-totalité des champs du standard Occurrences de taxons sont présents dans la base de données, et peuvent donc être saisis à partir du formulaire.

Pour plus de souplesse et afin de répondre aux besoins de chacun, l’ensemble des champs sont masquables (sauf les champs essentiels : observateur, taxon …)

En modifiant les variables des champs ci-dessous, vous pouvez donc personnaliser le formulaire :

[form_fields]
    date_min = true
    date_max = true
    hour_min = true
    hour_max = true
    altitude_min = true
    altitude_max = true
    obs_technique = true
    group_type = true
    comment_releve = true
    obs_method = true
    bio_condition = true
    bio_status = true
    naturalness = true
    exist_proof = true
    observation_status = true
    diffusion_level = false
    blurring = false
    determiner = true
    determination_method = true
    sample_number_proof = true
    digital_proof = true
    non_digital_proof = true
    source_status = false
    comment_occ = true
    life_stage = true
    sex = true
    obj_count = true
    type_count = true
    count_min = true
    count_max = true
    validation_status = false

Si le champ est masqué, une valeur par défaut est inscrite en base (voir plus loin pour définir ces valeurs).

Modifier le champ Observateurs

Par défaut le champ Observateurs est une liste déroulante qui pointe vers une liste du schéma utilisateurs. Il est possible de passer ce champ en texte libre en mettant à true la variable observers_txt.

Le paramètre id_observers_list permet de changer la liste d’observateurs proposée dans le formulaire. Vous pouvez modifier le numéro de liste du module ou modifier le contenu de la liste dans UsersHub (utilisateurs.t_listes et utilisateurs.cor_role_liste)

Par défaut, l’ensemble des observateurs de la liste 9 (observateurs faune/flore) sont affichés.

Personnaliser la liste des taxons et habitats saisissables dans le module

Le module est fourni avec une liste restreinte de taxons (8 seulement). C’est à l’administrateur de changer ou de remplir cette liste.

Le paramètre id_taxon_list = 100 correspond à un ID de liste de la table taxonomie.bib_listes (L’ID 100 correspond à la liste « Saisie Occtax »). Vous pouvez changer ce paramètre avec l’ID de liste que vous souhaitez, ou bien garder cet ID et changer le contenu de cette liste.

Voici les requêtes SQL pour remplir la liste 100 avec tous les taxons de Taxref à partir du rang genre :

Il faut d’abord remplir la table taxonomie.bib_noms (table des taxons de sa structure), puis remplir la liste 100, avec l’ensemble des taxons de bib_noms :

DELETE FROM taxonomie.cor_nom_liste;
DELETE FROM taxonomie.bib_noms;

INSERT INTO taxonomie.bib_noms(cd_nom,cd_ref,nom_francais)
SELECT cd_nom, cd_ref, nom_vern
FROM taxonomie.taxref
WHERE id_rang NOT IN ('Dumm','SPRG','KD','SSRG','IFRG','PH','SBPH','IFPH','DV','SBDV','SPCL','CLAD','CL',
  'SBCL','IFCL','LEG','SPOR','COH','OR','SBOR','IFOR','SPFM','FM','SBFM','TR','SSTR');

INSERT INTO taxonomie.cor_nom_liste (id_liste,id_nom)
SELECT 100,n.id_nom FROM taxonomie.bib_noms n;

Il est également possible d’éditer des listes à partir de l’application TaxHub.

Il est de même possible de restreindre la liste d’habitats proposés dans le module :

ID_LIST_HABITAT = 2

Avec ID_LIST_HABITAT faisant référence aux listes définies dans ref_habitats.bib_list_habitat. La liste est peuplée d’habitats grâce à la table ref_habitats.cor_list_habitat. Par exemple :

-- Création d'une liste restreinte d'habitats pour OccTax
-- (typologie EUNIS de niveau 2)
INSERT INTO ref_habitats.cor_list_habitat clh(
        cd_hab,
        id_list
)
SELECT
        hr.cd_hab,
        2
FROM ref_habitats.habref hr
WHERE (hr.cd_typo,hr.niveau) = (7 , 2)
;

Gérer les valeurs par défaut des nomenclatures

Le formulaire de saisie pré-remplit des valeurs par défaut pour simplifier la saisie. Ce sont également ces valeurs qui sont prises en compte pour remplir dans la BDD les champs du formulaire qui sont masqués.

La table pr_occtax.defaults_nomenclatures_value définit les valeurs par défaut pour chaque nomenclature.

La table contient les deux colonnes suivantes :

  • l”id_type de nomenclature (voir table ref_nomenclature.bib_nomenclatures_types)

  • l”id_nomenclature (voir table ref_nomenclature.t_nomenclatures)

Pour chaque type de nomenclature, on associe l’ID de la nomenclature que l’on souhaite voir apparaitre par défaut.

Le mécanisme peut être poussé plus loin en associant une nomenclature par défaut par organisme, règne et group2_inpn. La valeur 0 pour ses champs revient à mettre la valeur par défaut pour tous les organismes, tous les règnes et tous les group2_inpn.

Une interface de gestion des nomenclatures est prévue d’être développée pour simplifier cette configuration.

TODO : valeur par défaut de la validation

Personnaliser l’interface Map-list

La liste des champs affichés par défaut dans le tableau peut être modifiée avec le paramètre default_maplist_columns.

Par défaut :

default_maplist_columns = [
    { prop = "taxons", name = "Taxon" },
    { prop = "date_min", name = "Date début" },
    { prop = "observateurs", name = "Observateurs" },
    { prop = "dataset_name", name = "Jeu de données" }
]

Voir la vue occtax.v_releve_list pour voir les champs disponibles.

Ajouter une contrainte d’échelle de saisie sur la carte

Il est possible de contraindre la saisie de la géométrie d’un relevé sur la carte par un seuil d’échelle minimum avec le paramètre releve_map_zoom_level.

Par défaut :

# Zoom level on the map from which you can add point/line/polygon
releve_map_zoom_level = 6

Il suffit de modifier la valeur qui correspond au niveau de zoom sur la carte. Par exemple, pour contraindre la saisie à l’affichage de la carte IGN au 1/25000e :

releve_map_zoom_level = 15

Supprimer le remplissage automatique de la date

Pour éviter les erreurs de saisie lorsque des données sont rentrées longtemps après le retour du terrain, il est possible de supprimer l’ajout automatique de la date du jour au relevé :

DATE_FORM_WITH_TODAY = false

Gestion des exports

Les exports du module sont basés sur une vue (par défaut pr_occtax.export_occtax_sinp)

Il est possible de définir une autre vue pour avoir des exports personnalisés. Pour cela, créer votre vue, et modifier les paramètres suivants :

# Name of the view based export
export_view_name = 'v_export_occtax'

# Name of the geometry columns of the view
export_geom_columns_name = 'geom_4326'

# Name of the primary key column of the view
export_id_column_name = 'permId'

La vue doit cependant contenir les champs suivants pour que les filtres de recherche fonctionnent :

date_min,
date_max,
id_releve_occtax,
id_dataset,
id_occurrence_occtax,
id_digitiser,
geom_4326,
dataset_name

Attribuer des permissions

La gestion des permissions (CRUVED) se fait module par module, depuis le module « Admin ».

Dupliquer le module Occtax

Il est possible de « dupliquer » le module Occtax pour créer des nouveaux modules, basé sur le moteur d’Occtax, en y ajoutant des champs additionnels propre au module.

Le schéma de base de données ainsi que les routes du backend utilisées restent les mêmes (celles d’Occtax). En base de données un nouveau champs id_module permet de différencier les données venant des differents modules. Concernant l’API, les routes sont appelées avec le préfixe du module code :

  • route Occtax : /occtax/releves

  • route du module dupliqué : occtax/<MODULE_CODE>/releves

Pour créer un nouveau module « Occtax dupliqué », ajoutez une ligne dans la table gn_commons.t_modules.

La ligne doit contenir les informations suivantes :

  • le module_code doit être unique,

  • les champs active_frontend=true, active_backend=false, ng_module=occtax et le champs module_path pour l’URL derrière lequel le module sera servi (/florestation par exemple)

Exemple :

INSERT INTO gn_commons.t_modules (module_code, module_label, module_picto, module_desc, module_path,active_frontend, active_backend, ng_module) VALUES
     ('FLORE_STATION','Flore station v2','fa-leaf','Module de saisie Flore station (sous module Occtax)','flore_station',true,false,'occtax');

Ajoutez ensuite une « source » dans la synthese (gn_synthese.t_sources) pour ce nouveau module.

Dans l’exemple ci-dessous, remplacez <MODULE_PATH> par le contenu de la colonne module_path ainsi que <ID_MODULE> par l’id du module que vous venez de créer.

INSERT INTO gn_synthese.t_sources (name_source,desc_source,entity_source_pk_field,url_source,,id_module) VALUES
('Flore station (sous-module Occtax)','Données issues du protocole Flore station','pr_occtax.cor_counting_occtax.id_counting_occtax','#/<MODULE_PATH>/info/id_counting', <ID_MODULE>);

Bien que le module soit une copie d’Occtax, il est tout de même nécessaire de définir les permissions disponibles pour ce module (ce sont les mêmes qu’Occtax). Jouez le scrit SQL suivant en remplacant :MODULE_CODE par le code du module que vous venez de créer.

INSERT INTO
    gn_permissions.t_permissions_available (
        id_module,
        id_object,
        id_action,
        label,
        scope_filter
    )
SELECT
    m.id_module,
    o.id_object,
    a.id_action,
    v.label,
    v.scope_filter
FROM
    (
        VALUES
              (':MODULE_CODE', 'ALL', 'C', True, 'Créer des relevés')
            ,(':MODULE_CODE', 'ALL', 'R', True, 'Voir les relevés')
            ,(':MODULE_CODE', 'ALL', 'U', True, 'Modifier les relevés')
            ,(':MODULE_CODE', 'ALL', 'E', True, 'Exporter les relevés')
            ,(':MODULE_CODE', 'ALL', 'D', True, 'Supprimer des relevés')
    ) AS v (module_code, object_code, action_code, scope_filter, label)
JOIN
    gn_commons.t_modules m ON m.module_code = v.module_code
JOIN
    gn_permissions.t_objects o ON o.code_object = v.object_code
JOIN
    gn_permissions.bib_actions a ON a.code_action = v.action_code;

Associer des jeux de données et des champs additionnels

Dans le module Métadonnées (formulaire des jeux de données), associez les jeux de données que vous souhaitez rendre saisissables au nouveau module dupliqué.

Ajouter le nouveau module dans la liste des modules implémentés

Dans le fichier de configuration de GeoNature (geonature_config.toml) ajoutez une section ADDITIONAL_FIELDS qui contient tableau IMPLEMENTED_MODULES listant les modules qui implémentent les champs additionnels (Occtax doit y figurer en plus du nouveau module)

[ADDITIONAL_FIELDS]
  IMPLEMENTED_MODULES = ["OCCTAX", "FLORE_STATION"]

Vous pouvez ensuite créer des nouveaux champs additionnels et les associer à ce module. De la même manière que dans Occtax, on peut les associer aux trois niveaux du formulaire (relevé, occurrence, dénombrement).

Module Admin

Administration des champs additionnels

Certains protocoles nécessitent la saisie de champs qui vont au-delà des standards du SINP sur lesquels GeoNature s’appuie. Les champs additionnels permettent ainsi d’étendre les formulaires en ajoutant des informations spécifiques pour des jeux de données (JDD) ou pour l’ensemble d’un module.

Les champs additionnels ne sont pas créés comme des colonnes à part entière, mais leurs valeurs sont stockées dans un champs additional_data au format JSON.

Actuellement seul le module Occtax implémente la gestion de ces champs additionnels.

Le backoffice de GeoNature offre une interface de création et de gestion de ces champs additionnels. Un champ additionnel est définit par:

  • son nom (nom dans la base de données)

  • son label (nom tel qu’il sera affiché sur l’interface)

  • son type de widget : vous devez définir si le champs est une liste déroulante, une checkbox, une nomenclature, un entier, un champ texte, etc…

  • le (ou les) module(s) auquel il est rattaché

  • le (ou les) objet(s) auquel il est rattaché. Il s’agit du placement et de la table de rattachement du champs dans le module. Par exemple Occtax est composé de 3 « objets/table ». Les objets « relevé », « occurrence » et « dénombrement ».

  • le (ou les) JDD auquel il est rattaché. Si aucun JDD n’est renseigné le champ sera proposé dans tout le module pour tous les JDD. S’il est rattaché à un JDD, le champs sera chargé dynamiquement à la selection du JDD dans le formulaire

  • une série d’autres options pour paramétrer le comportement du champs (obligatoire, ordre, description, exportable etc…)

Les champs additionnels sont stockés dans la table gn_commons.t_additional_fields.

Exemples de configuration :

Pour les champs de type « select », « multiselect », « checkbox » et « radio », le champs « valeur » doit être rempli par un JSON représentant une liste de dictionnaire « label » (représentant la valeur affiché), et « valeur » (représentant la valeur écrite en base de données).

Exemples :

  • [{« label »: « Trois », « value »: 3}, {« label »: « Quatre », « value »: 4}]

  • [{« label »: « 1 », « value »: « Étude générale »}, {« label »: « Gestion de site », « value »: « 2 »}, {« label »: « Partenariat », « value »: « 3 »}]

  • Un champs type « multiselect »:

_images/label_value_multiselect.png
  • Un champs type « html ». C’est un champs de type « présentation », aucune valeur ne sera enregistré en base de données pour ce champs :

_images/html1.png
  • Un champs de type « datalist ». Ce champs permet de générer une liste de valeurs à partir d’une API (non porté sur Occtax-mobile). Dans le champ « attributs additionnels », renseignez les éléments suivants :

``{"api": "url_vers_la_ressource", "keyValue": "champ à stocker en base", "keyLabel": "champ à afficher en interface"}

Configuration avancée des champs

Le champs « Attribut additionnels » permet d’ajouter des éléments de configuration sur les formulaires sour forme de JSON:

  • Ajouter une icone « ? » et un tooltip au survol du formulaire : {« description » : « mon toolitp »}

  • Ajouter un sous-titre descriptif : {« help » : « mon sous titre »}

  • Ajouter des valeurs min/max pour un input number : {« min »: 1, « max »: 10}

Module OCCHAB

Installer le module

Le module OCCHAB fait parti du coeur de GeoNature. Son installation est au choix de l’administrateur.

Pour l’installer, lancer les commande suivante:

cd backend
source venv/bin/activate
geonature install_gn_module /home/`whoami`/geonature/contrib/gn_module_occhab occtax

Base de données

Le module s’appuie sur deux schémas :

  • ref_habitats correspond au référentiel habitat du MNHN,

  • pr_occhab correspond au schéma qui contient les données d’occurrence d’habitat, basé sur standard du MNHN.

Configuration

Le paramétrage du module OCCHAB se fait en créant le fichier config/occhab_config.toml, en s’inspirant du fichier d’exemple contrib/gn_module_occhab/occhab_config.toml.example.

Reportez vous à la section Configuration d’un gn_module pour effectuer les opérations supplémentaires nécessaires pour la prise en compte des modifications.

Formulaire

  • La liste des habitats fournie pour la saisie est basée sur une liste définie dans la base de données (table ref_habitat.cor_list_habitat et ref_habitat.bib_list_habitat). Il est possible de modifier cette liste directement dnns la base de données, d’en créer une autre et de changer la liste utiliser par le module. Modifier alors ce paramètre :

ID_LIST_HABITAT = 1

  • Le formulaire permet de saisir des observateurs basés sur le référentiel utilisateurs (false) ou de les saisir en texte libre (true).

OBSERVER_AS_TXT = false

  • L’ensemble des champs du formulaire son masquables. Pour en masquer certains, passer à false les variables suivantes :

[formConfig]
  date_min = true
  date_max = true
  depth_min = true
  depth_max = true
  altitude_min = true
  altitude_max = true
  exposure = true
  area = true
  comment = true
  area_surface_calculation = true
  geographic_object = true
  determination_type = true
  determiner = true
  collection_technique = true
  technical_precision = true
  recovery_percentage = true
  abundance = true
  community_interest = true

Voir le fichier occhab_config.example qui liste l’ensemble des paramètres de configuration du module.

Module SYNTHESE

Le module Synthèse est un module du coeur de GeoNature, fourni par défaut lors de l’installation.

Configuration

L’ensemble des paramètres de configuration du module se trouve dans le fichier général de configuration de GeoNature config/geonature_config.toml puisqu’il s’agit d’un module du coeur.

1. Modifier les filtres géographiques disponibles par défaut dans l’interface de recherche.

Editer la variable AREA_FILTERS en y ajoutant le label et le code du type d’entité géographique que vous souhaitez rajouter. Voir table ref_geo.bib_areas_types. Dans l’exemple on ajoute le type ZNIEFF1 (code_type = "ZNIEFF1"). Attention, dans ce cas les entités géographiques correspondantes au type ZNIEFF1, doivent également être présentes dans la table ref_geo.l_areas. Attention : Si des données sont déjà présentes dans la synthèse et que l’on ajoute de nouvelles entités géographiques à ref_geo.l_areas, il faut également recalculer les valeurs de la table gn_synthese.cor_area_synthese qui assure la correspondance entre les données de la synthèse et les entités géographiques.

[SYNTHESE]
    # Liste des entités géographiques sur lesquels les filtres
    # géographiques de la synthese s'appuient (type_code = code du type de l'entité géo, table ref_geo.bib_areas_types)
    AREA_FILTERS = [
        { label = "Communes", type_code = "COM" },
        { label = "ZNIEFF1", type_code = "ZNIEFF1" },
    ]

Il est aussi possible de passer plusieurs type_code regroupés dans un même filtre géographique (exemple : { label = "Zonages réglementaires", type_code = ["ZC", "ZPS", "SIC"] }).

2. Configurer les champs des exports

Dans tous les exports, l’ordre et le nom des colonnes sont basés sur la vue servant l’export. Il est possible de les modifier en éditant le SQL des vues en respectant bien les consignes ci-dessous.

Export des observations

Les exports (CSV, GeoJson, Shapefile) sont basés sur la vue gn_synthese.v_synthese_for_export.

Il est possible de ne pas intégrer certains champs présents dans cette vue d’export. Pour cela modifier le paramètre EXPORT_COLUMNS.

Enlevez la ligne de la colonne que vous souhaitez désactiver. Les noms de colonne de plus de 10 caractères seront tronqués dans le fichier shapefile.

[SYNTHESE]
    EXPORT_COLUMNS   = [
      "date_debut",
      "date_fin",
      "heure_debut",
      "heure_fin",
      "cd_nom",
      "cd_ref",
      "nom_valide",
      "nom_vernaculaire",
      "nom_cite",
      "regne",
      "group1_inpn",
      "group2_inpn",
      "classe",
      "ordre",
      "famille",
      "rang_taxo",
      "nombre_min",
      "nombre_max",
      "alti_min",
      "alti_max",
      "prof_min",
      "prof_max",
      "observateurs",
      "determinateur",
      "communes",
      "x_centroid_4326",
      "y_centroid_4326",
      "geometrie_wkt_4326",
      "nom_lieu",
      "comment_releve",
      "comment_occurrence",
      "validateur",
      "niveau_validation",
      "date_validation",
      "comment_validation",
      "preuve_numerique_url",
      "preuve_non_numerique",
      "jdd_nom",
      "jdd_uuid",
      "jdd_id",
      "ca_nom",
      "ca_uuid",
      "ca_id",
      "cd_habref",
      "cd_habitat",
      "nom_habitat",
      "precision_geographique",
      "nature_objet_geo",
      "type_regroupement",
      "methode_regroupement",
      "technique_observation",
      "biologique_statut",
      "etat_biologique",
      "biogeographique_statut",
      "naturalite",
      "preuve_existante",
      "niveau_precision_diffusion",
      "stade_vie",
      "sexe",
      "objet_denombrement",
      "type_denombrement",
      "niveau_sensibilite",
      "statut_observation",
      "floutage_dee",
      "statut_source",
      "type_info_geo",
      "methode_determination",
      "comportement",
      "reference_biblio",
      "id_synthese",
      "id_origine",
      "uuid_perm_sinp",
      "uuid_perm_grp_sinp",
      "date_creation",
      "date_modification"
    ]
Note:

L’entête [SYNTHESE] au dessus EXPORT_COLUMNS indique simplement que cette variable appartient au bloc de configuration de la synthese. Ne pas rajouter l’entête à chaque paramètre de la synthese mais une seule fois au dessus de toutes les variables de configuration du module.

Il est également possible de personnaliser ses exports en éditant le SQL de la vue gn_synthese.v_synthese_for_export (niveau SQL et administration GeoNature avancé).

Attention, certains champs sont cependant obligatoires pour assurer la réalisation des fichiers d’export (csv, geojson et shapefile) et des filtres CRUVED.

La vue doit OBLIGATOIREMENT contenir les champs :

  • geojson_4326

  • geojson_local

  • id_synthese,

  • jdd_id (l’ID du jeu de données)

  • id_digitiser

  • observateurs

Ces champs doivent impérativement être présents dans la vue, mais ne seront pas nécessairement dans le fichier d’export si ils ne figurent pas dans la variable EXPORT_COLUMNS. De manière générale, préférez rajouter des champs plutôt que d’en enlever !

Le nom de ces champs peut cependant être modifié. Dans ce cas, modifiez le fichier geonature_config.toml, section SYNTHESE parmis les variables suivantes (EXPORT_ID_SYNTHESE_COL, EXPORT_ID_DATASET_COL, EXPORT_ID_DIGITISER_COL, EXPORT_OBSERVERS_COL, EXPORT_GEOJSON_4326_COL, EXPORT_GEOJSON_LOCAL_COL).

NB : Lorsqu’on effectue une recherche dans la synthèse, on interroge la vue gn_synthese.v_synthese_for_web_app. L’interface web passe ensuite une liste d”id_synthese à la vue gn_synthese.v_synthese_for_export correspondant à la recherche précedemment effectuée (ce qui permet à cette seconde vue d’être totalement modifiable).

La vue gn_synthese.v_synthese_for_web_app est taillée pour l’interface web, il ne faut donc PAS la modifier.

Export des métadonnées

En plus des observations brutes, il est possible d’effectuer un export des métadonnées associées aux observations. L’export est au format CSV et est construit à partir de la table gn_synthese.v_metadata_for_export. Vous pouvez modifier le SQL de création de cette vue pour customiser votre export (niveau SQL avancé).

Deux champs sont cependant obligatoire dans la vue :

  • jdd_id (qui correspond à l’id du JDD de la table gn_meta.t_datasets). Le nom de ce champs est modifiable. Si vous le modifiez, éditez la variable EXPORT_METADATA_ID_DATASET_COL.

  • acteurs: Le nom de ce champs est modifiable. Si vous le modifiez, éditez la variable EXPORT_METADATA_ACTOR_COL

Export des statuts taxonomiques (réglementations)

Cet export n’est pas basé sur une vue, il n’est donc pas possible de l’adapter.

3. Configurer les seuils du nombre de données pour la recherche et les exports

Par défaut et pour des questions de performance (du navigateur et du serveur) on limite à 50000 le nombre de résultat affiché sur la carte et le nombre d’observations dans les exports.

Ces seuils sont modifiables respectivement par les variables NB_MAX_OBS_MAP et NB_MAX_OBS_EXPORT :

Le mode cluster activé par défaut peut être désactivé via le paramètre ENABLE_LEAFLET_CLUSTER. Dans ce cas, il est conseillé de repasser le paramètre NB_MAX_OBS_MAP à 10000.

[SYNTHESE]
    # Nombre d'observation maximum à afficher sur la carte après une recherche
    NB_MAX_OBS_MAP = 10000
    # Nombre max d'observation dans les exports
    NB_MAX_OBS_EXPORT = 40000

4. Désactiver des filtres génériques

L’interface de recherche de la synthèse permet de filtrer sur l’ensemble des nomenclatures de la table gn_synthese, il est cependant possible de désactiver les filtres de certains champs.

Modifiez la variable EXCLUDED_COLUMNS

[SYNTHESE]
    EXCLUDED_COLUMNS = ['non_digital_proof'] # pour enlever le filtre 'preuve non numérique'

5. Configurer les filtres des statuts de protection et des listes rouges

Il existe deux paramètres qui permettent de configurer les statuts de protection et les listes rouges à afficher dans la fenêtre avancée du module Synthese.

Il s’agit de :

  • RED_LISTS_FILTERS : pour configurer les listes rouges. Les listes déroulantes configurées affichent les codes et intitulés des valeurs des listes (CR - En danger critique, DD - Données insuffisantes, …).

  • STATUS_FILTERS : pour configurer les statuts de protection. Les listes déroulantes configurées affichent l’intitulé suivi du code des types de textes (Protection départementale - PD, Protection nationale - PN).

Ces paramètres se présentent sous la forme d’une liste de dictionnaires. Il est possible d’ajouter de nouveaux filtres en ajoutant de nouveaux dictionnaires à la liste.

Voici un exemple :

[SYNTHESE]
    RED_LISTS_FILTERS = [
        { "id" = "worldwide", "show" = true, "display_name" = "Liste rouge mondiale", "status_type" = "LRM" },
        { "id" = "european", "show" = true, "display_name" = "Liste rouge européenne", "status_type" = "LRE" },
        { "id" = "national", "show" = true, "display_name" = "Liste rouge nationale", "status_type" = "LRN" },
        { "id" = "regional", "show" = true, "display_name" = "Liste rouge régionale", "status_type" = "LRR" },
    ]
    STATUS_FILTERS = [
        { "id" = "protections", "show" = true, "display_name" = "Taxons protégés", "status_types" = ["PN", "PR", "PD"] },
        { "id" = "regulations", "show" = true, "display_name" = "Taxons réglementés", "status_types" = ["REGLII", "REGL", "REGLSO"] },
        { "id" = "invasive", "show" = true, "display_name" = "Espèces envahissantes", "status_types" = ["REGLLUTTE"] },
        { "id" = "znief", "show" = true, "display_name" = "Espèces déterminantes ZNIEFF", "status_types" = ["ZDET"] },
    ]

Pour chaque dictionnaire, voici le détail des champs (ils sont tous obligatoires) :

  • id : correspond à un mot clé (sans caractères spéciaux ou accentués) qui doit être unique dans la liste.

  • show : permet de rapidement afficher (= true) ou cacher (= false) un filtre sur l’interface sans avoir à supprimer la ligne.

  • display_name : indique le texte de l’intitulé de la liste déroulante qui sera affiché sur l’interface.

  • status_type : pour les statuts de protection cela correspond à une liste des codes de types de statuts de protections à afficher dans la liste déroulante. Les codes existant sont consultables dans le champ cd_type_statut de la table taxonomie.bdc_statut_type. Pour les listes rouges, il faut seulement indiquer le code de la liste.

Au niveau de la base de données, il est possible de limiter les recherches uniquement aux textes correspondant à la zone géographique des observations de votre installation. Pour cela, il suffit de mettre une valeur false dans le champ enable de la table taxonomie.bdc_statut_text pour tous les textes que vous ne souhaitez pas prendre en compte. Si vous avez une grande quantité d’observations, cette étape est fortement recommandée !

Exemple de requête de mise à jour de la table taxonomie.bdc_statut_text pour désactiver les textes des DOM-TOM : :

UPDATE taxonomie.bdc_statut_text SET enable = false
WHERE cd_sig IN ('TER971', 'TER972', 'TER973', 'TER971', 'TER974' )
;

Une commande dans TaxHub permet de désactiver automatiquement les textes en dehors d’une liste de départements (en passant leur area_code) :

cd ~/taxhub
source venv/bin/activate
flask taxref enable-bdc-statut-text -d <MON_DEP_1> -d <MON_DEP_2> --clean

6. Définir des filtres par défaut

Il s’agit du paramètre DEFAULT_FILTERS. C’est un dictionnaire qui liste la valeur des champs par défaut. Il faut fournir le code des nomenclature par défaut (liste de chaîne de caractère). (On prend les champs en id_nomenclature_... et on remplace id_nomenclature_ par cd_nomenclature_)

Exemple de filtres par défaut :

[SYNTHESE]
...

[SYNTHESE.DEFAULT_FILTERS]
    # Tous les statuts de validation sauf invalide '4'
    # Il faut bien les renseigner en tant que chaîne de caractère (et non en tant que nombre)
    cd_nomenclature_valid_status = ['0', '1', '2', '3', '5', '6']
    # Seulement les données de présence
    cd_nomenclature_observation_status = ['Pr']

D’autres élements sont paramètrables dans le module Synthese. La liste complète est disponible dans le fichier config/default_config.toml.example rubrique SYNTHESE.

Module VALIDATION

Le module VALIDATION, integré depuis la version 2.1.0 dans le coeur de GeoNature permet de valider des occurrences de taxon en s’appuyant sur les données présentes dans la SYNTHESE. Le module s’appuie sur le standard Validation du SINP et sur ses nomenclatures officiels.

Afin de valider une occurrence, celle-ci doit impérativement avoir un UUID. En effet, la validation est stockée en BDD dans la table transversale gn_commons.t_validations (voir doc ) qui impose la présence de cet UUID.

La table gn_commons.t_validations contient l’ensemble de l’historique de validation des occurrences. Pour une même occurrence (identifiée par un UUID unique) on peut donc retrouver plusieurs lignes dans la table correspondant au différents statuts de validation attribués à cet occurrence dans le temps.

La vue gn_commons.v_latest_validation permet de récupérer le dernier statut de validation d’une occurrence.

NB : une donnée non présente dans la SYNTHESE, ne remontera pas dans l’interface du module VALIDATION. Cependant rien n’empêche un administrateur avancé d’utiliser la table de validation et son mécanisme pour des données qui ne seraient pas en SYNTHESE (du moment que les données disposent d’un UUID).

Au niveau de l’interface, le formulaire de recherche est commun avec le module SYNTHESE. Les paramètres de configuration du formulaire sont donc également partagés et administrables depuis le fichier geonature_config.toml, rubrique SYNTHESE.

Configuration

Le paramétrage du module VALIDATION se fait en créant le fichier config/validation_config.toml, en s’inspirant du fichier d’exemple contrib/gn_module_validation/validation_config.toml.example Reportez vous à la section Configuration d’un gn_module pour effectuer les opérations supplémentaires nécessaires pour la prise en compte des modifications.

Liste des champs visibles

Gestion de l’affichage des colonnes de la liste via le paramètre COLUMN_LIST :

[[COLUMN_LIST]]
column_label = "nomenclature_life_stage.label_default" # Champs de la synthèse, éventuellement en suivant des relationships
column_name = "Stade de vie" # Titre de la colonne
min_width = 100 # Taille minimale de la colonne
max_width = 100 # Taille maximale de la colonne

E-mail

Il est possible de personnaliser le message du mail envoyé aux observateurs. Pour ce faire il faut modifier les paramètres MAIL_BODY et MAIL_SUBJECT

Pour afficher dans le mail des données relatives à l’observation ou au taxon il faut respecter la syntaxe suivante: ${ d.NOM_PROPRIETE }

Liste des propriétés disponibles :

  • communes : liste des communes

  • medias : Titre, auteur et lien vers le média associée

  • data_link : lien vers l’observation dans son module de saisie

  • tous les champs de la synthèse (acquisition_framework, altitude_max, altitude_min, bio_status, blurring, cd_hab, cd_nom, comment_context, comment_description, date_min, depth_max, depth_min, determiner, diffusion_level, digital_proof, entity_source_pk_value, exist_proof, grp_method, grp_typ, last_action, life_stage, meta_create_date, meta_update_date, meta_v_taxref, meta_validation_date, nat_obj_geo, naturalness, nom_cite, non_digital_proof, obj_count, obs_technique, observation_status, observers, occ_behaviour, occ_stat_biogeo, place_name, precision, sample_number_proof, sensitivity, sex, source, type_count, unique_id_sinp, unique_id_sinp_grp, valid_status, validation_comment)

  • tous les champs du taxon (cd_nom, cd_ref, cd_sup, cd_taxsup, regne, ordre, classe, famille, group1_inpn, group2_inpn, id_rang, nom_complet, nom_habitat, nom_rang, nom_statut, nom_valide, nom_vern)

Validation automatique

Depuis la version 2.14, il est possible d’activer la validation automatique d’observations.

Activation

L’activation de la validation automatique s’effectue en ajoutant la ligne suivante dans le fichier de configuration du module de validation config/validation_config.toml:

AUTO_VALIDATION_ENABLED = true

Condition de validation automatique

Une observation sera validée automatiquement si elle rencontre les conditions suivantes:
  • Son statut de validation est En attente de validation

  • Si le score calculé à partir du profil de taxons est de 3. Se référer à la section Profils de taxons pour plus d’informations.

Si ces conditions sont remplies, alors le statut de validation de l’observation est mis à Probable.

Notes Si le comportement de validation automatique ne vous correspond pas, il est possible de définir soi-même ce dernier dans la base de données sous forme d’une fonction. Reportez-vous à la section Modification de la fonction de validation automatique pour plus d’informations.

Modification de la périodicité de la validation automatique

Le processus de validation automatique est executé à une fréquence définie, par défaut toutes les heures. Si toutefois, vous souhaitez diminuer ou augmenter la durée entre chaque validation automatique, définissez cette dernière dans le fichier de configuration (config/validation_config.toml) dans la variable AUTO_VALIDATION_CRONTAB.

AUTO_VALIDATION_CRONTAB ="*/1 * * * *"

Ce paramètre est composé de cinq valeurs, chacune séparée par un espace: minute, heure, jour du mois, mois de l’année, journée de la semaine. Dans l’exemple ci-dessus, il est indiqué que le processus d’auto-validation sera répété toutes les minutes. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la documentation de Celery à ce sujet : https://docs.celeryq.dev/en/stable/userguide/periodic-tasks.html#crontab-schedules.

Note Si vous ne voulez pas définir un des paramètres de périodicité, utilisez un astérisque (*).

Modification de la fonction de validation automatique

Dans GeoNature, la validation automatique est effectuée par une fonction en PL/pgSQL déclarée dans le schéma gn_profiles. Si toutefois, le fonctionnement de celle-ci ne correspond à vos besoins, indiquer le nom de la nouvelle fonction dans la variable AUTO_VALIDATION_SQL_FUNCTION. Attention, cette fonction doit aussi être stockée dans le schema gn_profiles. Pour vous aidez, n’hésitez pas à regarder la définition de la fonction par défaut nommée fct_auto_validation.